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Un drame tragique s’est déroulé à Puget-sur-Argens, dans le Var, où un homme de 53 ans a tiré à plusieurs reprises sur deux de ses voisins, causant la mort d’un Tunisien de 35 ans et blessant un Turc de 25 ans. L’événement, survenu dans la soirée du samedi 31 mai, a également été marqué par la diffusion, avant et après l’attaque, de vidéos à contenu raciste et haineux par le suspect, qui est de nationalité française.
Les faits et l’intervention des forces de l’ordre
Alertés par la compagne du suspect, les gendarmes ont rapidement mobilisé l’antenne GIGN d’Orange pour procéder à son interpellation. Le mis en cause, ayant pris la fuite en voiture, a été localisé non loin des lieux de la fusillade. Plusieurs armes – un pistolet automatique, un fusil à pompe, et une arme de poing – ont été retrouvées dans son véhicule, selon le procureur de Draguignan, Pierre Couttenier.
Les victimes : identification et état
La victime décédée, probablement âgée de 35 ans, de nationalité tunisienne, a été atteinte par cinq impacts de balle, laissant penser à une exécution ciblée. La seconde victime, un homme de 25 ans de nationalité turque, a été blessée à la main lors de l’attaque et transférée à l’hôpital de Fréjus. La localisation précise de l’incident et la confirmation des identités font encore l’objet de investigations approfondies.
Le profil du suspect et ses antécédents
Le suspect, connu pour sa pratique du tir sportif, a publié des vidéos racistes et haineuses sur les réseaux sociaux, avant et après avoir commis ses actes. À l’issue de l’intervention, il a été placé en garde à vue. La personnalité du mis en cause et ses motivations semblent indissociables d’un contexte de haine et de non-respect de l’autre, selon les premiers éléments de l’enquête.
Les suites de l’enquête
Une procédure judiciaire a été ouverte pour « meurtre en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion », ainsi que pour tentative de meurtre. La brigade de recherches de la gendarmerie de Draguignan est chargée de l’instruction, alors que les autorités cherchent à établir si ces actes relèvent d’une attaque ciblée liée à des motivations racistes.
Ce drame ravive le débat sur la montée des actes haineux en France, mettant en lumière la nécessité de mesures renforcées pour lutter contre la haine en ligne et les violences interethniques dans certains quartiers.