Table of Contents
Une semaine après la fusillade mortelle dans le centre de Dijon (Côte-d’Or), quatre hommes ont été mis en examen, vendredi, après leur interpellation mercredi et leur présentation devant les juges d’instruction à l’issue de leur garde à vue, selon le parquet. L’enquête, confiée à la Division de la Criminalité Organisée et Spécialisée et à la Direction interdépartementale de la police nationale, se poursuit alors que les faits restent à éclaircir. Les mises en examen portent sur des chefs variés et témoignent d’un contexte brouillé par des liens potentiels avec le trafic de stupéfiants.

À Dijon, après la fusillade du week-end dernier
Quatre hommes, âgés de 21 à 27 ans, ont été mis en examen vendredi par les juges d’instruction après leur interpellation mercredi et leur présentation à l’issue de leur garde à vue, selon le parquet. Deux d’entre eux, âgés de 27 et 24 ans, sont visés pour « meurtre et tentative de meurtre en bande organisée, et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée ». Un autre, âgé de 23 ans, est poursuivi pour « complicité de destruction par incendie en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée ». Enfin, le dernier, âgé de 21 ans, est mis en examen pour « délit de recel de criminel ». Les quatre hommes contestent les faits qui leur sont reprochés. Parmi eux, deux ont déjà été condamnés, dont l’un pour des faits en lien avec le trafic de stupéfiants.
Les faits remontent au week-end dernier. Deux personnes circulant en buggy dans la nuit de samedi à dimanche ont été ciblées par des tirs venus d’un scooter qui s’est porté à leur hauteur. Le conducteur, 23 ans, est décédé, tandis que le passager, 26 ans, a été grièvement blessé. Son pronostic vital n’est désormais plus engagé.
« Les stupéfiants peuvent être le motif » de cette fusillade, avait précisé le procureur lors d’une conférence de presse commune avec la maire socialiste de Dijon, Nathalie Koenders et le préfet Paul Mourier, appelant toutefois à « la prudence ». L’enquête a été confiée à la DCOS et à la DIPN de Dijon et se poursuit, selon le parquet.
Enquête et cadre d’intervention
L’enquête est confiée à la Division de la Criminalité Organisée et Spécialisée (DCOS) et à la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de Dijon et se poursuit, selon le parquet. Le procureur précise que les investigations visent à établir les responsabilités exactes et d’éclaircir les liens potentiels avec le trafic de stupéfiants.
Réactions et cadre local
Lors d’une conférence de presse commune, la maire de Dijon, Nathalie Koenders, et le préfet Paul Mourier ont rappelé l’importance de travailler rapidement sur les éléments de l’enquête tout en appelant à la prudence. Le parquet souligne que l’enquête se poursuit et que les personnes concernées contestent les faits.