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Le 21 juillet, Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris, a organisé un « café politique » dans une brasserie du VIIe arrondissement pour critiquer Michel Barnier, qu’elle accuse d’être « instrumentalisé » par Les Républicains (LR) dans le cadre de la législative partielle de la 2e circonscription de Paris.
Un coup d’éclat à Paris
Au cours de cet événement, Dati a clairement exprimé ses préoccupations concernant la candidature de Barnier, qu’elle perçoit comme une menace pour sa propre ambition de succéder à Anne Hidalgo en 2026. Elle a affirmé : « La question, c’est Paris », soulignant son obsession de remporter la mairie. Selon elle, « il ne peut pas y avoir deux candidatures à Paris », en référence aux divisions qui ont affaibli la droite dans la capitale depuis 2001.
Refus de la division
Dati a insisté sur le fait qu’elle ne se laissera pas entraînée dans des luttes internes, déclarant : « Je ne me laisserai pas prendre à la division ». Elle a également précisé qu’elle n’était pas impliquée dans « des petites négociations », faisant allusion à des tensions au sein de LR, malgré ses précédents soutiens, notamment celui d’Emmanuel Macron lors des municipales.
Barnier, une candidature contestée
Pour Rachida Dati, Michel Barnier est clairement « instrumentalisé » par certains élus LR, y compris des sénateurs de la capitale et des maires d’arrondissement, qui pourraient être réticents à soutenir sa candidature. Elle n’a pas hésité à qualifier cette situation de « flan » tout en s’adressant à ses sympathisants.
Vers les élections de 2026
La bataille pour la mairie de Paris s’intensifie à l’approche des élections municipales de 2026. Les tensions entre Dati et Barnier illustrent les défis auxquels fait face la droite dans la capitale, avec des enjeux qui pourraient influencer le paysage politique français dans les années à venir.