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Ragheb Alama : Attaques après une polémique sur un enregistrement

by Sara
Liban

Ragheb Alama : Attaques après une polémique sur un enregistrement

Dans la banlieue sud de Beyrouth, l’école Saint-Georges, propriété du chanteur libanais Ragheb Alama, a été la cible d’une attaque violente qui a entraîné des incendies et des fenêtres brisées, ainsi que l’inscription de slogans pro-Hassan Nasrallah sur ses murs. Cet incident fait suite à la diffusion d’un enregistrement audio attribué à Alama, dans lequel il aurait proféré des propos offensants à l’encontre de l’ancien secrétaire général du Hezbollah.

Origine de la controverse

La crise a commencé lorsque des extraits d’une vidéo montrant l’artiste émirati Abdallah Balkhair en conversation téléphonique, supposément avec Alama, ont circulé. Dans cet échange, une voix, supposée être celle d’Alama, déclare : « Il n’y a plus de Nasrallah, nous sommes soulagés de lui », en référence à la mort de Nasrallah lors d’une attaque israélienne en septembre dernier.

Réactions des partisans du Hezbollah

Cette déclaration a suscité une vive colère parmi les partisans du Hezbollah, qui ont considéré ces propos comme une insulte directe à leur leader décédé. En réponse, ils ont lancé une campagne intense contre le chanteur sur les réseaux sociaux, incluant des insultes et des menaces, culminant par des attaques contre ses biens à Beyrouth.

Déni de Ragheb Alama

En réaction à cette controverse, Ragheb Alama a nié l’authenticité de l’enregistrement dans un communiqué émis par son bureau de presse. Il a affirmé que la vidéo était « manipulée à l’aide de techniques d’intelligence artificielle ».

Dans son tweet, il a déclaré : « Certains activistes discutent d’un faux appel téléphonique entre une personne et un artiste, reproduit par intelligence artificielle. Je démens totalement cet appel. Je vais poursuivre ce sujet en justice pour retrouver cette personne. »

Soutien de collègues et mesures légales

Le communiqué, relayé par les médias locaux, a souligné que « cette campagne n’est qu’une continuation d’une série de rumeurs visant Alama », précisant que « les déclarations qui lui sont attribuées sont en contradiction avec ses valeurs et principes ». Il a également remercié son collègue Balkhair pour avoir nié la véracité de l’appel dès qu’il en a eu connaissance.

Alama a annoncé son intention de prendre des actions légales contre les individus impliqués, affirmant : « Nous n’hésiterons pas à engager toutes les mesures juridiques contre les responsables de ces actes diffamatoires ». Il a également conseillé à ses fans de se méfier des « fausses accusations ».

Contexte historique

Il convient de rappeler qu’Israël a éliminé Hassan Nasrallah le 27 septembre 2024 après avoir bombardé ce qu’il qualifiait de quartier général du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Les autorités israéliennes avaient confirmé que l’objectif de l’attaque était d’assassiner le secrétaire général du parti, assurant le lendemain que l’opération avait été couronnée de succès.

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