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Raid policier à Tunis laisse des réfugiés abandonnés près de l’Algérie
Une équipe de travailleurs municipaux s’active dans une ruelle déserte à l’extérieur des bureaux de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Tunis. Un parc voisin reste vide.
Des réfugiés laissés pour compte
Dans les deux endroits, d’énormes tas d’ordures sont la seule preuve des centaines de réfugiés et migrants d’Afrique subsaharienne qui se sont récemment abrités ici.
Les raids policiers et les conséquences
En début de matinée de vendredi, la police a effectué des descentes dans les deux camps, ainsi que sur un site de protestation à quelques kilomètres des bureaux du HCR, les évacuant des abris installés là-bas et embarquant les hommes, femmes et enfants à bord de bus municipaux en direction de la frontière algérienne.
La situation des réfugiés
Actuellement, des dizaines de milliers d’arrivées irrégulières d’Afrique subsaharienne se trouvent en Tunisie, espérant presque tous poursuivre leur voyage de plusieurs mois vers l’Europe.
Conditions de vie difficiles
Les conditions dans les champs près de Sfax sont déplorables, selon Richard, originaire du Ghana. Les descentes policières violentes et la surveillance sont devenues plus fréquentes, et la maladie a progressivement pris racine.
L’ombre du kidnapping
Avec une grande partie de la communauté des réfugiés d’Afrique subsaharienne vivant dans un vide officiel, un commerce de kidnapping s’est développé depuis au moins la fin de l’année dernière.
Le sentiment de rejet
Encouragés par un gouvernement qualifié d’autoritaire et une presse largement soumise, de nombreux Tunisiens expriment leur frustration envers la communauté des réfugiés et des migrants noirs.
Conclusion
Alors que la Tunisie ne propose aucune solution à long terme, elle continue de punir les réfugiés et les migrants pour leur présence.