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Après la mort de Jean-Marie Le Pen, des rassemblements d’opposants ont eu lieu dans plusieurs villes de France, suscitant des réactions variées parmi les responsables politiques.
Rassemblements festifs à travers la France
Le mardi 7 janvier 2025, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans diverses villes françaises pour célébrer le décès de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National. Les manifestants ont exprimé leur joie à travers chants, fumigènes et feux d’artifice, marquant la fin d’une figure emblématique de l’extrême droite.
À Paris, environ un millier de personnes, souvent jeunes, se sont réunies place de la République. Selon un journaliste présent sur les lieux, les participants, munis de fumigènes et de bouteilles de champagne, ont scandé des slogans antifascistes, répondant aux appels du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et du collectif « Les inverti.e.s » pour célébrer la mort d’un symbole plus qu’un homme.
Des réactions politiques
Ces manifestations ont provoqué l’indignation de plusieurs politiciens. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a qualifié ces « scènes de liesse » de honteuses, affirmant que « rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre ». Il a souligné que la mort d’un homme, même un adversaire politique, devrait inspirer retenue et dignité.
Eric Ciotti, député de l’Union des Droites, a également dénoncé les célébrations, déclarant que les images issues des rassemblements à Paris « donnent la nausée ». Il a accusé l’extrême gauche de montrer son « vrai visage », en fêtant la mort d’un homme.
Rassemblements dans d’autres villes
À Lyon, jusqu’à 600 personnes se sont rassemblées au centre-ville, tandis qu’à Marseille, entre 200 et 300 individus se sont retrouvés sur le Vieux Port, créant une ambiance festive avec des bouteilles de champagne et des petits chapeaux de fête. À Strasbourg, une manifestation non déclarée a dû être dispersée par les forces de l’ordre.