Une rave party illégale se poursuit dans les Corbières, en Aude, après avoir démarré vendredi 29 août dans une plaine située entre Fontjoncouse et Coustouge. Dans une zone marquée par un incendie majeur au mois d’août, les habitants et les élus redoutent un dérapage et les autorités renforcent le dispositif de sécurité. À la mi-journée, la préfecture évoque environ 1 500 personnes encore présentes sur le site.
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À Fontjoncouse, appel au départ des participants
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La rave se déroule sur une plaine agricole entre Fontjoncouse et Coustouge, dans une zone sinistrée par l’incendie du 5 août qui a parcouru 16 000 hectares et détruit 36 habitations, selon les chiffres évoqués par les autorités. Elle appelle les fêtards à quitter les lieux et affirme que l’ensemble des personnes contrôlées seront verbalisées pour le non-respect de l’arrêté préfectoral interdisant l’accès à zone de feu, d’après la communication de la préfecture de l’Aude.
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« La Rave continue. La tension est en train de monter. Après les incendies qu’on a connus, les habitants sont à bout de nerfs, on a des gens qui ont tout perdu, ça va mal finir », a alerté le maire de ce village viticole de 140 habitants, Christophe Tena.
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« Ils sont sur des propriétés privées, sans autorisation, ils détruisent tout et la préfecture me dit qu’on ne peut rien faire pour les faire partir. On marche sur la tête. Les gens sont en colère. Il y a eu des dégradations de véhicules des teufeurs, garées le long des routes, ça risque de dégénérer », poursuit le maire.
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Des gendarmes mobiles et des CRS ont été dépêchés sur les lieux du rassemblement. Faute de pouvoir les déloger, les forces de l’ordre ont empêché « un certain nombre de participants d’accéder au site », a précisé la préfecture de l’Aude dans un communiqué. Trois participants à la rave party ont été placés en garde à vue pour des délits routiers et des infractions à la législation sur les stupéfiants, selon la gendarmerie.
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Contexte et tensions dans les Corbières
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Le contexte est marqué par l’incendie du 5 août qui a parcouru 16 000 hectares dans le massif des Corbières, détruit 36 habitations et causé la mort d’une personne. Fontjoncouse et Coustouge se trouvent dans une zone sinistrée, et les autorités répètent qu’un dispositif est en place pour prévenir tout dérapage et pour faire respecter l’arrêté préfectoral interdisant l’accès à la zone de feu.
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La situation a suscité des réactions dans le milieu politique et parmi les habitants: Carole Delga a exprimé son soutien au maire et a condamné l’indécence du choix du site, selon les échanges rapportés ce lundi. Les forces de l’ordre restent mobilisées et les autorités appellent à la prudence tant que la zone demeure sous tension.