Home ActualitéRécompense record pour retrouver le meurtrier de deux policiers en Australie

Récompense record pour retrouver le meurtrier de deux policiers en Australie

by charles
Australie

Une récompense record est offerte en Australie pour retrouver Desmond Freeman, soupçonné d’avoir tué deux policiers lors d’une perquisition à Porepunkah le 26 août. Les autorités de l’État de Victoria promettent un million de dollars australiens, soit environ 560 000 €, en échange d’informations permettant d’interpeller le fugitif. Freeman, décrit par les médias comme adepte de théories du complot et affilié au mouvement des « citoyens souverains », est en fuite dans des zones de bush dense. Cette affaire, rare en Australie et survenue dans un contexte de débat sur l’usage des armes et la sécurité publique, alimente une traque de grande envergure et suscite de vives réactions.

Porepunkah: une traque sans précédent et une récompense record

La fusillade a eu lieu le 26 août lorsque des policiers venaient perquisitionner le domicile de Freeman dans la petite ville de Porepunkah, dans l’État de Victoria. Freeman est recherché après qu’il aurait abattu Neal Thompson, 59 ans, et Vadim De Waart, 35 ans, et blessé un troisième agent. Une équipe d’environ dix policiers participait à l’opération et la traque se poursuit dans une zone de bush dense.

Autorités à la recherche d'un homme soupçonné d'avoir tué deux policiers à Porepunkah
Photo d’archives montrant les recherches en Australie après l’incident du 26 août à Porepunkah

La police de l’État de Victoria a annoncé qu’elle paierait un million de dollars australiens (environ 560 000 €) en échange d’informations permettant de localiser Freeman, montant présenté comme sans précédent pour cette force.

« Cette somme reflète la gravité de ce crime violent et notre engagement à localiser Freeman dès que possible afin qu’il cesse de représenter un risque pour la population », a expliqué l’inspecteur Dean Thomas, insistant sur une récompense « susceptible de changer une vie ».

La police souligne que Freeman, considéré comme lourdement armé et en fuite dans une zone forestière dense, pourrait être assisté par quelqu’un ou non, et n’exclut pas l’hypothèse d’un décès compte tenu des conditions du terrain.

Selon les médias, Freeman serait adepte de théories du complot radicalisé et pourrait appartenir à la mouvance des « citoyens souverains », dont les membres refusent l’autorité de l’État et de se soumettre aux lois. Sa femme Amalia Freeman et leur fils adolescent ont été brièvement placés en garde à vue par les enquêteurs, avant d’être relâchés. L’épouse du suspect a lancé un appel public pour qu’il se rende.

La mouvance des « citoyens souverains » est apparue aux États-Unis dans les années 1970 et s’est répandue en ligne, notamment sur Facebook, dans des groupes où se côtoient des activistes mais aussi des opportunistes cherchant par exemple un moyen de s’affranchir du règlement de certaines factures. En France, ses adeptes estiment que l’État n’existerait pas en tant qu’entité publique mais serait en réalité une entreprise de droit privé créée en 1947, à laquelle ils n’auraient pas à se soumettre sans consentement. L’un d’entre eux a été condamné en avril à cinq mois de prison pour avoir refusé un contrôle de gendarmerie.

Les autorités australiennes en quête de Desmond Freeman
Les autorités à la recherche de Desmond Freeman dans le cadre de l’enquête, selon BFMTV.

Contexte et débats autour des théories du complot et des « citoyens souverains »

La mouvance des « citoyens souverains » est décrite par les médias comme apparue aux États‑Unis dans les années 1970 et aujourd’hui active en ligne, notamment dans des groupes où se mêlent activisme et pratique d’un refus d’obéir à l’État. En France, certains adeptes estiment que l’État n’existerait pas en tant qu’entité publique mais serait une entreprise de droit privé créée en 1947, à laquelle ils n’auraient pas à se soumettre sans consentement. L’un des membres a été condamné en avril à cinq mois de prison pour avoir refusé un contrôle de gendarmerie.

La couverture médiatique souligne que la traque s’inscrit dans un contexte où les armes et les polices de sécurité font face à des situations exceptionnelles, et où l’influence des réseaux en ligne est fréquemment évoquée pour comprendre les comportements des suspects et des soutiens potentiels.

You may also like

Leave a Comment