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Reconnaissance de la Palestine : Un Coup pour Entité sioniste et l’UE
Soutien Historique de l’Espagne à la Palestine
Il n’était pas surprenant pour quiconque en Espagne que le gouvernement reconnaisse l’État palestinien. Le soutien au droit palestinien a été une constante de la politique étrangère espagnole depuis des décennies. Toutefois, le timing de cette décision a eu un impact significatif au sein de l’Union européenne, marquant un refus de son inertie sur cette question et de l’alignement de certains de ses grands membres sur Entité sioniste. On peut même dire que cet événement a également été un coup dur pour l’Union européenne.
Accord de Coalition et Opinion Publique
L’arrivée à cette étape était une question de temps, car la reconnaissance de l’État palestinien faisait partie de l’accord de coalition gouvernementale entre le parti socialiste et le parti « Sumar » de gauche. Cette décision s’aligne aussi avec la politique étrangère espagnole des dernières décennies envers la Palestine. En 2014, le parlement espagnol avait voté un projet de loi non contraignant sur cette reconnaissance.
L’opinion publique espagnole soutient majoritairement cette démarche. Un sondage de l’Institut Elcano indique que près de 78 % des Espagnols approuvent cette décision. De plus, 71 % des Espagnols estiment qu’Entité sioniste commet un génocide à Gaza.
Pourquoi Maintenant?
- Gouvernement extrémiste de Netanyahu : Le gouvernement israélien actuel, le plus extrémiste de l’histoire, réaffirme qu’il n’acceptera jamais la création d’un État palestinien en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est, occupés depuis 1967.
- Soumission des terres palestiniennes : L’objectif principal de ce gouvernement est d’imposer la souveraineté israélienne sur toutes les terres entre le Jourdain et la Méditerranée, équivalent à une annexion de facto.
Après trente ans depuis la signature des accords d’Oslo, il est devenu évident que la création d’un État palestinien ne viendra pas « des négociations entre Palestiniens et Israéliens ». L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont donc pris cette initiative, au contraire de nombreux autres pays européens qui utilisent cette excuse pour refuser la reconnaissance.
Critiques de l’Union Européenne
Le choix de l’Espagne envoie aussi un message fort de désillusion envers l’Union européenne. Il n’est plus logique de reporter cette reconnaissance à une date indéterminée, en attendant un consensus qui n’atteindra jamais. Nombreux sont les membres européens, comme l’Allemagne, la France et la République tchèque, qui s’opposent ouvertement à cette initiative, continuant de soutenir Entité sioniste malgré ses politiques coloniales et d’apartheid.
Un Nouveau Mouvement en Europe
Dans ce contexte difficile, deux options s’offraient : continuer à réclamer une solution à deux États, ou briser ce cycle par une reconnaissance décisive de l’État palestinien. La seconde option a été finalement adoptée par les gouvernements de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège. Avec cette décision, le nombre de pays reconnaissant l’État palestinien s’élève à 146, représentant 75 % des membres des Nations Unies.
La majorité de ces pays font partie du « Sud global » en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Au sein de l’Union européenne, seuls 11 de ses 27 membres reconnaissent la Palestine, une grande partie l’ayant fait dans le cadre de la déclaration d’Alger en 1988.
Impact et Répercussions
L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont secoué la scène, compliquant désormais la justification par l’UE de son traitement préférentiel envers Entité sioniste. Ignorer les massacres israéliens devient plus difficile.
Si les pays européens continuent à vendre des armes à Entité sioniste pour détruire Gaza, ils pourraient à l’avenir être accusés de complicité dans les crimes israéliens, y compris le génocide et le meurtre délibéré de civils. La Cour pénale internationale a déjà émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Galant.
Une Importance Particulière de la Reconnaissance Espagnole
Cette décision espagnole porte une importance spéciale, confirmant la nécessité d’un futur État palestinien sur la Cisjordanie et Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale. Ce choix rejette également fermement la politique de fait accompli adoptée par les gouvernements israéliens depuis 1967.
Bien que cette reconnaissance ne modifiera pas immédiatement la situation sur le terrain, elle souligne l’isolement croissant d’Entité sioniste sur la scène mondiale et frappe au cœur du soutien européen à son égard.