En 2025, les émissions de CO2 issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record, selon une étude de référence qui précise qu’il sera quasiment \ »impossible\ » de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C. Des scientifiques soulignent que les trajectoires actuelles laissent peu de marge pour éviter des dégâts climatiques importants. Par ailleurs, les chiffres publiés par l’Ofast et des autorités françaises montrent une hausse des saisies de cocaïne et une production mondiale estimée à 4 000 tonnes. Cet article fait le point sur ces deux dossiers qui marquent le début de l’année 2025 en France.
Émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025
Selon une étude scientifique de référence, les émissions liées aux énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025 et il sera quasiment \ »impossible\ » de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C. Des chercheurs signalent que les chiffres confirment une tendance lourde et que les politiques actuelles peinent à inverser la courbe. Les analyses soulignent l’ampleur du défi et la nécessité d’accélérer les réductions d’émissions.

Vers un nouveau record de saisies de cocaïne en France en 2025
Les autorités françaises indiquent que les saisies de cocaïne pourraient atteindre des niveaux records en 2025. Le directeur de l’Ofast, Dimitri Zoulas, a précisé qu’à peu près la moitié (de cette quantité), un peu plus même, a transité par la zone Caraïbe avant d’être interceptée ailleurs. En 2024, 54 tonnes de cocaïne avaient été saisies, et la hausse entre 2023 et 2024 était estimée à 130%. En 2025, les premières prévues ne laissent pas de répit: « En septembre, on était déjà à plus de 70 tonnes », a-t-il ajouté.
Selon lui, la production mondiale de cocaïne atteignait 4 000 tonnes et elle bat tous les records. L’Ofast a souligné que l’abondance de production a facilité la multiplication des réseaux et accru les saisies par les autorités. En matière de géopolitique, il a rappelé que « les trafics de stupéfiants font partie d’une géopolitique mondiale », tout en avertissant que aucun pays européen et la France non plus n’enverraient des renseignements opérationnels aux Américains s’ils pouvaient fonder une frappe militaire sur un bateau. C’est une « position européenne », a-t‑il insisté.
Les autorités rappellent toutefois que les frappes américaines dans les Caraïbes et le Pacifique visant des embarcations liées au trafic ont provoqué des conséquences humaines, avec un décompte de 76 morts selon l’AFP.
