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Les populations contraintes de fuir en raison des catastrophes climatiques atteignent un niveau jamais vu auparavant. Des centaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leur domicile l’année dernière, fuyant cyclones, sécheresses, incendies et autres phénomènes climatiques. Ce chiffre est le plus élevé depuis 2008.
Urgence d’un système d’alerte précoce
L’ONU souligne l’urgence de déployer des réseaux d’alerte précoces à l’échelle mondiale. Selon le rapport annuel sur l’état du climat de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), basé sur les données de l’International Displacement Monitoring Centre (IDMC), les pays en développement sont particulièrement touchés. Par exemple, au Mozambique, environ 100 000 personnes ont été déplacées lors du passage du cyclone Chido.
Les pays riches ne sont pas épargnés non plus. Les inondations à Valence, en Espagne, ont causé 224 morts, tandis que les incendies ravageurs au Canada et aux États-Unis ont forcé plus de 300 000 personnes à abandonner leur foyer. Celeste Saulo, la secrétaire générale de l’OMM, a déclaré : « En réponse, nous intensifions nos efforts pour renforcer les systèmes d’alerte précoce. »
Un contexte politique préoccupant
Cette situation s’inscrit dans un contexte politique alarmant, notamment avec le retour de Donald Trump, dont les positions climatosceptiques suscitent des inquiétudes quant à l’avenir des sciences du climat. La NOAA, l’agence américaine responsable des prévisions météorologiques et de l’analyse climatique, a subi de nombreux licenciements sous l’administration républicaine.
Investir dans les services météorologiques
Celeste Saulo insiste sur l’importance d’investir dans les services météorologiques et hydrologiques pour bâtir des communautés plus sûres et résilientes face aux défis climatiques. L’OMM rappelle que les signes du changement climatique, amplifiés par les activités humaines, ont atteint des niveaux préoccupants en 2024.
Augmentation du niveau de la mer
Le rapport de l’OMM indique que 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne à la surface de la Terre supérieure de 1,55 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Les océans continuent de se réchauffer et le niveau de la mer augmente de manière alarmante. La cryosphère fond à un rythme sans précédent, avec des glaciers qui reculent et une réduction significative de la banquise antarctique.