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Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale propose aux autres formations du Nouveau Front populaire de renforcer leur alliance au sein de l’hémicycle. Cette initiative vise à améliorer la coordination et la collaboration entre les groupes de gauche afin de mieux défendre leurs intérêts communs.
Appel à l’union
Dans un courrier adressé mardi 15 octobre et consulté par franceinfo, Cyrielle Chatelain, la cheffe de file des députés écologistes, souligne qu’il est essentiel de progresser ensemble. * »Il nous faut trouver, pour cette union, un mode de fonctionnement qui nous permette de nous coordonner, de faire avancer nos combats communs et de poser sereinement nos désaccords, »* indique-t-elle aux responsables des groupes communistes, de La France insoumise et des socialistes.
Modalités de travail collectives
Trois mois après les législatives anticipées, où l’alliance de gauche est arrivée en tête, Cyrielle Chatelain propose d’établir des modalités de travail collectives. Cela inclut l’organisation de réunions de coordination régulières entre tous les groupes du Nouveau Front populaire et des temps de travail pléniers pour débattre ensemble d’autres propositions.
La nécessité de la coordination
Arthur Delaporte, membre du groupe socialiste, reconnaît l’importance de la coordination : * »Il faut toujours de la coordination, elle est importante, elle existe. Il peut y avoir des petits soucis de communication, mais on y travaille. »* Boris Vallaud, président des députés socialistes, ajoute que des efforts ont été faits pour améliorer cette coordination.
Éviter les erreurs du passé
Benjamin Lucas, député écologiste, insiste sur le fait que le Nouveau Front populaire ne doit pas être perçu comme un simple label, mais comme un outil parlementaire et politique puissant. * »On ne veut pas attendre qu’il y ait un clash pour se dire qu’il fallait se parler. On ne veut pas reproduire les mêmes erreurs qu’au moment de la Nupes, »* a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’Assemblée.
