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Les services de renseignement intérieurs allemands (BfV) avertissent d’une possible intensification des opérations russes d’influence et de sabotage avant les élections régionales prévues en 2026. Dans un discours tenu à Berlin, le chef du BfV, Sinan Selen, a rappelé que Moscou vise l’Allemagne du fait de son soutien à l’Ukraine et de son rôle logistique pour l’Otan. Plusieurs articles reprennent ces éléments en soulignant que les scrutins régionaux peuvent devenir des terrains d’expérimentation pour la désinformation et les actions d’influence. « Nous sommes attaqués ici et maintenant en Europe », a-t-il déclaré, appelant à une vigilance renforcée à l’approche des scrutins.
Contexte et avertissements du BfV
Selon les observations du BfV, cinq scrutins régionaux sont prévus en 2026, et l’institution les présente comme un test pour le gouvernement de Friedrich Merz et pour les démocraties européennes. « Nous avons constaté de manière répétée que les élections jouent un rôle significatif (dans l’organisation de campagne de désinformation, NDLR) et comme vous le savez, en Allemagne se tiennent l’année prochaine plusieurs élections régionales », a déclaré Sinan Selen, lors d’un forum consacré aux 75 ans de son institution.
L’Allemagne est décrite comme premier soutien de l’Ukraine en Europe et plateforme logistique clé pour l’Otan, et les autorités indiquent que la Russie est « agressive, à l’offensive et dans l’escalade ». « Il n’y a aucun répit en vue », a-t-il encore mis en garde, relevant que « tous les secteurs de la société peuvent être affectés » par les campagnes d’influence et de cyberattaques qui pourraient viser également des infrastructures sensibles.

Impacts sur les élections et les partis
Plusieurs textes soulignent que les cinq scrutins régionaux prévus en 2026 constituent un test pour le gouvernement et pour des forces politiques perçues comme prorusses. Des élus d’autres partis ont en outre évoqué début novembre une « cellule dormante prorusse » au sein de l’AfD, accusée d’abuser de son droit à questionner le gouvernement pour obtenir des informations sensibles et les transmettre à Moscou, ce que le parti a démenti sans répondre spécifiquement.
À l’échelle européenne, les analyses décrivent une dynamique où Moscou cherche à exploiter les périodes électorales pour accroître son influence. « Nous sommes attaqués ici et maintenant en Europe » et « il n’y a aucun répit en vue », selon les discours relayés par ces rapports, qui ajoutent que l’évolution de la guerre en Ukraine pourrait influencer les choix méthodologiques de cibler l’Europe.

Réactions et perspectives
Les rapports soulignent que la situation en Allemagne est suivie de près par l’Europe, avec des regards sur la manière dont les scrutins seront protégés contre les campagnes d’influence et les tentatives de déstabilisation. Selon l’actualité recueillie, après près de quatre années d’une guerre déclenchée par l’invasion russe de 2022, certaines lectures évoquent l’impact des dynamiques internationales sur les réactions politiques et les mesures de sécurité en Europe. L’ensemble des témoignages met toutefois en garde contre une escalade, sans que l’on puisse tirer de conclusions hâtives sur des faits concrets à ce stade.
