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Une collégienne interpelle Macron pour réformer le rythme scolaire
Le débat sur le rythme scolaire refait surface chaque année alors que la rentrée approche. Cette fois-ci, c’est Lou-Ann Fischer, une collégienne de 14 ans, qui a décidé de replacer ce sujet au cœur des discussions. Elle déclare : « Quand on commence à 8 h et que l’on finit à 17 h, puis que l’on enchaîne avec 2 h de devoirs, c’est très long », partage-t-elle avec France 3 Occitanie.
Un appel au changement
Scolarisée à Marguerittes dans le Gard, Lou-Ann a « étudié les différents systèmes scolaires » et pense qu’il est crucial d’initier des réformes. Elle estime que « les journées sont longues et les élèves ont du mal à se concentrer », une opinion qu’elle relayait également à France Bleu Gard Lozère.
La jeune fille a commencé à s’interroger sur les rythmes scolaires après une discussion avec une amie vivant au Canada. « Je me suis dit que je pouvais en parler », explique-t-elle. Pour toucher un large public, elle a lancé une pétition qui a déjà rassemblé près de 10 000 signatures. Son objectif est d’offrir plus de temps libre aux élèves afin de réduire la fatigue et d’améliorer leur concentration en classe.
Des journées réorganisées
Lou-Ann Fischer propose des journées de classe allant de 9 h à 15 h 30 ou de 8 h 30 à 15 h. Elle suggère d’organiser les matières les plus intellectuelles le matin, suivies d’activités sportives, culturelles et d’aides aux devoirs l’après-midi. « La pause méridienne pourrait également être plus courte. Une heure seulement », souligne-t-elle à France Bleu. Par ailleurs, elle plaide pour une réduction des vacances scolaires, proposant un calendrier de 14 semaines au lieu des 16 actuelles.
« Je pense que cela permettrait aux élèves d’être moins fatigués et plus investis en cours. Des journées moins longues feraient que les élèves pourraient s’investir pleinement dans les devoirs et activités extra-scolaires », ajoute-t-elle dans sa pétition.
Vers un plaidoyer auprès des autorités
Lou-Ann Fischer, qui est aussi membre du conseil départemental des jeunes, envisage d’envoyer sa pétition à Emmanuel Macron, au prochain Premier ministre ainsi qu’au nouveau ministre de l’Éducation nationale. Cependant, cela ne se fera qu’après la formation du nouveau gouvernement, conclut France 3 Occitanie.