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Malgré l’absence d’accord à l’issue du conclave sur les retraites, le Premier ministre François Bayrou reste déterminé à avancer sur cette question cruciale. Son objectif est de parvenir à un consensus sur des mesures concrètes avec les partenaires sociaux, tout en évitant la censure.
Un appel à la solidarité
François Bayrou a défendu le bilan du conclave sur les retraites, affirmant qu’il ne considère pas l’absence d’accord comme un échec. Lors d’une conférence de presse, il a souligné les avancées réalisées durant les négociations et a exprimé son souhait d’intégrer ces progrès dans le prochain budget de la sécurité sociale.
Censure socialiste
Malgré l’absence de consensus, Bayrou reste optimiste et estime qu’un compromis est à portée de main. Son objectif principal est d’éviter une motion de censure, qui a été déposée par les socialistes, dénonçant sa méthode de travail sur ce dossier. Le Premier ministre a exprimé son étonnement face à cette motion, rappelant que des figures historiques de la gauche, comme Jacques Delors ou Michel Rocard, n’auraient jamais considéré le conclave sur les retraites comme un motif de censure.
Répondre aux enjeux sans crainte
Face aux accusations de manquer de détermination, Bayrou a réagi en affirmant que la malveillance est souvent plus répandue que la lucidité. Un sondage a révélé que deux Français sur trois doutent de sa capacité à rester à Matignon jusqu’à la fin de l’année. Cependant, il insiste sur le fait que sa mission est de répondre aux enjeux du pays sans chercher à garantir sa propre sécurité de l’emploi.
Pour l’instant, la motion socialiste a peu de chances d’être adoptée, le Rassemblement national ayant déjà annoncé qu’il ne la soutiendra pas.
