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Réunion à Riyad pour soutenir la stabilité en Syrie
Aujourd’hui, dimanche, un rassemblement arabe et international a débuté dans la capitale saoudienne, Riyad, visant à discuter de la situation en Syrie. Cet événement a pour objectif d’atteindre un certain niveau de stabilité après la chute du régime de l’ancien président Bachar al-Assad.
Participants de l’événement
Le rassemblement réunit les ministres des Affaires étrangères de la Turquie, de la Syrie, ainsi que des pays membres du Conseil de coopération du Golfe, d’Irak, du Liban, de Jordanie, d’Égypte, de Grande-Bretagne et d’Allemagne. Les États-Unis et l’Italie sont représentés par des vice-ministres des Affaires étrangères.
Présence notable
Il a été annoncé que la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, ainsi que le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassem Mohamed al-Budaiwi, seront également présents, tout comme l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pedersen.
Arrivée du ministre syrien
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shibani, est arrivé à Riyad hier soir, où il a été accueilli par Walid bin Abdul Karim al-Khuraiji, vice-ministre des Affaires étrangères, selon l’agence de presse saoudienne (SPA).
Objectifs de la réunion
Selon des sources diplomatiques turques citées par l’agence Anadolu, cette rencontre est une extension de la réunion qui s’est tenue à Aqaba, en Jordanie, le 14 décembre dernier. L’ordre du jour principal de la réunion tourne autour des mesures à prendre pour garantir la stabilité et la sécurité en Syrie.
Position de l’Allemagne sur les sanctions
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré que les sanctions contre les alliés de Bachar al-Assad qui ont « commis de graves crimes » pendant la guerre civile syrienne doivent rester en vigueur. Elle a ajouté que Berlin propose une approche « intelligente » des sanctions pour permettre au peuple syrien de ressentir un certain soulagement.
À la recherche de solutions
Un responsable saoudien a indiqué que le sommet se déroulera en deux sessions. La première rassemblera des responsables arabes, et la seconde impliquera des participants élargis incluant la Turquie, la France, l’Union européenne et les Nations unies.
Cet événement se tient alors que le président de l’administration nouvellement établie à Damas, Ahmed al-Chara, qui a pris le contrôle de la ville avec des factions d’opposition armées, cherche à alléger les sanctions imposées au pays. Ces sanctions avaient été imposées par des puissances occidentales, y compris les États-Unis et l’Union européenne, en raison de la répression violente des manifestations contre son gouvernement en 2011.
La guerre, qui dure depuis plus de 13 ans, a causé la mort de plus d’un demi-million de personnes, a détruit l’économie et a poussé des millions de personnes à se déplacer.
La ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, Kaja Kallas, a déclaré vendredi que l’UE pourrait commencer à lever les sanctions si les nouveaux dirigeants de la Syrie prennent des mesures pour établir un gouvernement inclusif qui protège les minorités.