Table of Contents
Roberto Balzaretti, ambassadeur de Suisse à Paris depuis 2020, s’apprête à prendre ses fonctions à Rome dès janvier. Dans cette période de transition, il évoque le réchauffement des relations franco-suisses, son expérience de parcourir la France à vélo, les Jeux Olympiques au sein de l’ambassade et les enjeux des dossiers transfrontaliers.
Dernier jour à Paris
Le 17 décembre marque son dernier jour de travail à l’ambassade de Suisse à Paris. Ce soir-là, Roberto Balzaretti rentrera en Suisse pour les vacances de Noël avant de se diriger vers Rome pour son nouveau poste. Situé dans le Ve arrondissement, à proximité des Invalides, l’Hôtel de Besenval reflète l’élégance de ce Paris ministériel avec ses façades raffinées et ses intérieurs baroques. Une fois franchie la porte imposante, l’ambassadeur se tient là, maître des lieux pour encore quelques heures.
Un parcours diplomatique riche
A 59 ans, Balzaretti est un juriste chevronné avec un doctorat en droit. Sa carrière dans la diplomatie suisse l’a mené à Washington, Berne et Bruxelles avant d’être nommé à Paris. Proche de Micheline Calmy-Rey, il a gravi les échelons au sein du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), affrontant des critiques sévères lors de son mandat sur les affaires européennes. Aujourd’hui, il entame un nouveau chapitre, avant tout géographique.
Un entretien transparent
L’interview de Balzaretti s’est déroulée le 17 décembre à l’ambassade de France à Paris, à l’heure du déjeuner, en présence d’un journaliste et d’une photographe du Temps. Le texte a été relu par l’ambassadeur et ses équipes, ainsi que par le DFAE à Berne. Les ajustements apportés n’ont pas modifié le sens ni l’esprit de ses propos.