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Russie, Chine et pays arabes rejettent le projet américain sur Gaza

by Sara
Palestine (Gaza), États-Unis, Russie, Chine, Égypte, Algérie, Qatar, Turquie, Israël

Un projet de résolution américain au Conseil de sécurité visant à établir un cadre international pour une force et à définir l’avenir politique de Gaza — désigné ici comme projet américain Gaza — fait face à une forte opposition. Des voix influentes, dont la Russie, la Chine et plusieurs pays arabes, ont exprimé leur rejet, compliquant les efforts diplomatiques en cours.

Détails du projet américain

Selon des sources diplomatiques citées par la presse, les États-Unis ont distribué une version modifiée du projet de résolution aux membres du Conseil de sécurité. Le texte soutiendrait une « plan global » pour mettre fin au conflit à Gaza et appellerait toutes les parties à l’exécuter immédiatement et intégralement.

Le projet inclut une référence explicite à un « parcours vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien » et propose un rôle américain pour faciliter un dialogue israélo-palestinien en vue d’un « horizon politique pour une coexistence pacifique prospère ».

Pour consulter le contexte des références mentionnées, voir la fiche consacrée au plan de fin de guerre : aljazeera.net — Plan de fin de guerre à Gaza.

Opposition au Conseil de sécurité

La Russie, la Chine et plusieurs pays arabes ont signifié leur désaccord avec le projet américain, selon les mêmes sources. Cette opposition pourrait empêcher l’adoption rapide de la résolution au Conseil de sécurité.

Les objections portent notamment sur la portée du mandat proposé, la nature et la composition de la force internationale, ainsi que sur les garanties concernant les droits et les aspirations politiques des Palestiniens.

Parmi les points de friction figurent :

  • La définition du rôle de la force internationale et son autorité sur le terrain.
  • La mention d’un « parcours vers l’autodétermination » et ses implications pratiques.
  • La nature « transitoire » du conseil de paix et de la supervision proposée pour la bande de Gaza.

Précisions sur la nature transitoire

Les sources indiquent que le projet de résolution clarifie que l’autorité du conseil de paix et sa supervision sur le secteur de Gaza sont conçues comme des mesures transitoires. Cette précision vise à rassurer sur le caractère temporaire d’une présence internationale sur place.

Ce point revêt une importance politique majeure pour les États qui craignent une présence étrangère durable ou un changement de souveraineté sans garanties claires pour les populations locales.

Réactions et consultations diplomatiques

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Ati, a indiqué l’existence de remarques de plusieurs pays sur le texte. Il a exprimé l’espoir d’aboutir à des formulations consensuelles sans porter atteinte aux constantes palestiniennes.

L’Égypte participe aux consultations à New York et mène des échanges quotidiens avec les États-Unis tout en dialoguant avec l’ensemble des membres du Conseil et la délégation arabe coordonnée, actuellement représentée par l’Algérie au Conseil de sécurité.

Pour plus de détails contextuels sur New York et les instances internationales : aljazeera.net — New York (encyclopédie).

Position américaine et efforts pour une force internationale

L’administration du président Donald Trump a affirmé travailler au Conseil de sécurité pour établir le cadre international d’une force de stabilisation à Gaza. Washington soutient que les pays volontaires doivent recevoir un mandat explicite du Conseil pour participer.

Le président Trump a récemment déclaré que l’arrivée de la force internationale à Gaza était proche et que les préparatifs se déroulaient « assez bien » dans le cadre du cessez-le-feu.

Contexte biographique du président évoqué : aljazeera.net — Donald Trump (encyclopédie).

État du cessez-le-feu et réalité sur le terrain

Le cessez-le-feu en vigueur à Gaza a commencé le 10 octobre dernier, selon les termes de l’accord conclu après deux années d’hostilités intenses. Cet accord a été négocié à Charm el-Cheikh avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, et s’inscrit dans un plan en vingt points proposé par la partie américaine.

Pour le texte de l’accord de Charm el-Cheikh : aljazeera.net — Accord de Charm el‑Cheikh.

Cependant, malgré cet accord, des attaques israéliennes se poursuivent quasi quotidiennement et l’entrée de l’aide humanitaire reste restreinte, en contradiction avec les dispositions convenues.

Enjeux et prochaines étapes

Le débat autour du projet américain Gaza au Conseil de sécurité met en lumière plusieurs enjeux clés : la définition d’un mandat international acceptable, la garantie des droits politiques des Palestiniens et la gestion de la transition sur le terrain.

Les prochaines étapes dépendront des négociations en cours entre Washington, les membres permanents du Conseil et la délégation arabe, afin de trouver des formules susceptibles de rassembler une majorité suffisante pour l’adoption du texte.

Les discussions à New York et les consultations bilatérales resteront déterminantes pour l’avenir immédiat de la bande de Gaza et la mise en place éventuelle d’une force internationale.

source:https://www.aljazeera.net/news/2025/11/14/%d8%b1%d9%88%d8%b3%d9%8a%d8%a7-%d9%88%d8%a7%d9%84%d8%b5%d9%8a%d9%86-%d9%88%d8%af%d9%88%d9%84-%d8%b9%d8%b1%d8%a8%d9%8a%d8%a9-%d8%aa%d8%b9%d8%a7%d8%b1%d8%b6-%d9%85%d8%b4%d8%b1%d9%88%d8%b9

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