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Salah Abdeslam envisage une justice restaurative

by charles
France

Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité pour les attentats du 13 novembre 2015, serait favorable à une démarche de justice restaurative, selon son avocate. « On a une personne qui essaie d’accéder à l’éducation, une personne qui par ailleurs a présenté des excuses aux parties civiles lors de son procès, (…) qui aimerait pouvoir expliquer la situation et peut-être discuter, ouvrir une porte aux parties civiles, si toutefois celles-ci le souhaitent, pour pouvoir évoquer la détention et évoquer ce procès-là », a déclaré Me Olivia Ronen sur franceinfo. « Apaisement social », a-t-elle ajouté. La justice restaurative, qui émerge depuis une dizaine d’années en France, ne se substitue pas à la justice pénale. Les rencontres entre auteurs et victimes d’une même infraction, mais pas de la même affaire, constituent la mesure la plus connue. D’autres dispositifs existent, comme la médiation restaurative, qui associe victime et auteur de la même affaire.

Contexte et cadre de la justice restaurative

La justice restaurative, qui émerge depuis une dizaine d’années en France, ne se substitue pas à la justice pénale. Les rencontres entre auteurs et victimes d’une même infraction, mais pas de la même affaire, constituent la mesure la plus connue. D’autres dispositifs existent, comme la médiation restaurative, qui associe victime et auteur de la même affaire.

Le seul membre vivant des commandos meurtriers du 13 novembre 2015, incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), a été placé la semaine dernière deux fois en garde à vue puis réintégré en détention, dans une enquête sur la détention d’une clé USB chargée selon le parquet national antiterroriste (Pnat) de documents ayant « trait à la propagande officielle d’organisations terroristes, État islamique ou Al-Qaïda ». Le Pnat a requis sa « mise en examen ultérieure ».

Illustration liée au débat sur la justice restaurative
Illustration liée au débat sur la justice restaurative

Réactions et enjeux pour les victimes

« Ça a été exprimé et c’est une demande qui a aussi été faite par certaines parties civiles de pouvoir entrer en contact avec lui », a assuré Me Olivia Ronen. « C’est vraiment des principes de justice restaurative où les personnes mises en cause et les personnes qui ont été victimes des infractions arrivent à dépasser quelque chose pour essayer de viser – je sais qu’on en est encore loin – mais viser un apaisement social », a-t-elle précisé. Selon elle, ces échanges ne remplacent pas le cadre pénal et restent encadrés par la justice.

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