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Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique de boxe à Rio, a décidé de se retirer de la fédération française de boxe. Elle dénonce des attaques racistes et sexistes dont elle a été la cible.
Un retrait en raison d’attaques inacceptables
Sarah Ourahmoune, qui se présentait en binôme avec le président sortant Dominique Nato à l’élection à la présidence de la fédération, a reçu des insultes d’une violence inouïe après avoir annoncé sa candidature. Dans une déclaration, elle a évoqué des mots tels que « l’arabe de service » et « femme de ménage de la fédération », ainsi que des messages anonymes profondément choquants.
Une lettre ouverte révélatrice
Âgée de 42 ans, Ourahmoune a exprimé sa profonde indignation dans une lettre ouverte, expliquant que jamais elle n’aurait pensé subir de telles attaques en raison de ses origines ou de son statut de femme. Elle a souligné son choc face à la souffrance que connaît son sport, qui dépasse les simples rivalités.
Un choix difficile pour l’avenir
La décision de se retirer a été particulièrement difficile pour elle, surtout alors qu’elle avait de grands espoirs pour relancer son sport. « Cela me coûte énormément, car cela semble en contradiction avec mes valeurs de courage et de résilience », a-t-elle déclaré. Néanmoins, elle estime que son temps et son énergie seront plus utiles ailleurs, où elle pourra continuer à défendre l’égalité et la diversité.
Les élections à venir
Les élections pour la présidence de la fédération française de boxe sont prévues pour le 14 décembre. Deux listes se présenteront : celle du président sortant Dominique Nato, qui est en poste depuis 2020, et celle de la championne olympique de Rio, Estelle Mossely.