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Le procès sur le financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 a abouti à un verdict marquant pour l’ancien président Nicolas Sarkozy. Le tribunal a retenu qu’il était coupable d’association de malfaiteurs, tout en relaxant des charges liées à la corruption. La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, a prononcé ce jugement après plusieurs mois d’auditions et de délibérations. Le parquet national financier avait réclamé fin mars sept ans de prison, au terme d’un procès qui a mêlé témoignages, documents financiers et échanges entre proches collaborateurs.
Procès Sarkozy-Liban: verdict et teneur des faits
Selon les éléments du dossier, Sarkozy a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs pour avoir « laissé ses proches collaborateurs (…) agir en vue d’obtenir des soutiens financiers » de la part du régime libyen, selon le texte du jugement et les reprises des correspondants.
Cependant, il a été relaxé des faits de corruption et d’autres chefs d’accusation évoqués lors du procès, selon les comptes rendus publiés par plusieurs médias.
La mort d’un protagoniste-clé du dossier, Ziad Takieddine, a été signalée mardi au Liban; selon Marianne, cette disparition n’a pas modifié le déroulement du jugement.

Détails des condamnations et relaxes
Sarkozy a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs et relaxé des faits de corruption, ce qui est rapporté par les articles retracant le verdict.
Plusieurs proches collaborateurs ont été identifiés dans le cadre de l’enquête: Claude Guéant a été jugé coupable d’usage de faux, blanchiment et association de malfaiteurs; Brice Hortefeux a été déclaré coupable d’association de malfaiteurs; Éric Woerth a été relaxé.
Le prononcé des peines était attendu à l’issue de ce procès, selon les rapports du PNF et des médias spécialisés.

Réactions et éléments à suivre
Des réactions publiques et politiques se manifestent déjà, avec des commentaires sur l’ampleur des charges et la procédure, et sur le rôle des proches collaborateurs dans ce dossier.
Le dossier demeure complexe et ses suites judiciaires pourraient donner lieu à d’autres décisions, notamment autour des peines prononcées par le tribunal.
Pour mémoire, la mort de Ziad Takieddine est signalée comme un élément contextuel du dossier et ne modifie pas le calendrier du jugement, selon les sources consultées.