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En Argentine, le président Javier Milei traverse une crise majeure à la suite de son implication dans une escroquerie aux cryptomonnaies, un événement qui pourrait menacer sa position.
Un scandale de 4,4 milliards d’euros
Le président, connu pour ses positions provocatrices et sa politique ultralibérale, est accusé d’avoir soutenu un jeton numérique appelé $libra sur le réseau social X. Cette promotion a conduit à une flambée du cours du jeton, avant un effondrement brutal qui a entraîné la perte de 4,4 milliards d’euros de capitalisation, soit une chute de 90%.
Selon The Kobeissi Letter, une publication spécialisée dans les marchés financiers, environ 80% des actifs $libra étaient détenus par seulement cinq portefeuilles avant que Milei n’exprime son soutien. Cette situation rappelle le lancement du jeton $Trump, qui avait également connu un essor suivi d’un déclin similaire.
Accusations et répercussions politiques
Dans une déclaration faite ce samedi, la présidence a annoncé qu’elle saisirait le Bureau anticorruption pour examiner d’éventuelles « conduites inappropriées » au sein du gouvernement, potentiellement impliquant Milei lui-même. L’ancienne présidente, Cristina Kirchner, qui dirige actuellement l’opposition péroniste, a qualifié Milei de « cryptoarnaqueur », le désignant comme « l’hameçon d’une arnaque numérique ».
Vers une procédure de destitution
Le groupe Union pour la patrie, qui est lié au péronisme, a annoncé son intention de présenter une procédure en vue d’une éventuelle destitution de Javier Milei dès lundi. Bien que le président ait retiré son message soutenant le jeton, il a affirmé n’avoir « évidemment aucun lien » avec cette « entreprise présumée ».
Ce scandale soulève des questions sur l’intégrité du président et sur les implications de son soutien à des projets controversés dans un environnement économique déjà instable en Argentine.