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Un récent scandale de sécurité aux États-Unis a révélé qu’un groupe de discussion, impliquant des hauts fonctionnaires du gouvernement, discutait d’un potentiel militaire contre la milice Houthi au Yémen, et qu’un journaliste avait pu suivre ces échanges. Cette situation suscite une vive indignation au sein du parti démocrate.
Une fuite choquante de communication
La minorité démocrate au Sénat américain a exigé une enquête sur ce qui semble être une grave défaillance de communication au sein du gouvernement. Chuck Schumer, le leader des démocrates, a décrit la situation sur X comme un « comportement amateur » et a réclamé une prise de responsabilité complète. Il a été cité par plusieurs médias, dont « The Hill » et ABC, affirmant qu’il s’agissait d’une des plus grandes violations de secrets militaires qu’il ait jamais rencontrées.
Les détails de la discussion
Selon les informations rapportées, la conversation entre des responsables gouvernementaux se tenait sur l’application de messagerie Signal. Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire américain « The Atlantic », Jeffrey Goldberg, a révélé qu’il avait été accidentellement inclus dans le groupe et a ensuite divulgué les détails de ce qui s’est discuté, y compris les horaires précis et des citations directes. Les participants ont évoqué tant la tactique militaire que la stratégie de communication politique autour de l’attaque prévue contre les Houthis.
Réactions des responsables politiques
Le sénateur démocrate et expert militaire Jack Reed a déclaré que si ces allégations étaient vraies, cela constituerait l’une des plus grandes négligences en matière de sécurité opérationnelle et de bon sens qu’il ait jamais vu. Il a insisté sur le fait que les opérations militaires doivent être menées avec la plus grande discrétion et par des canaux de communication sûrs, car il en va de la vie des Américains. Il a également qualifié la négligence de l’administration Trump d’étonnante et dangereuse, promettant de demander des comptes au gouvernement.
Des critiques de la part de l’ancienne candidate à la présidence
Hillary Clinton, ancienne candidate démocrate à la présidence, a partagé l’article de « The Atlantic » sur X, en commentant : « Cela doit être une blague. » Elle a rappelé que lors de sa campagne présidentielle en 2016, Donald Trump l’avait accusée d’avoir utilisé un compte personnel pour des communications officielles, en violation des règles de sécurité.
Régulations en matière de sécurité
Il existe des régulations strictes concernant la manière dont le gouvernement américain doit gérer les informations sensibles et classifiées, en particulier en ce qui concerne les opérations militaires à l’étranger. L’application Signal n’est pas approuvée pour le partage d’informations classifiées, selon « The Atlantic ».
Déclarations de l’administration Trump
Pete Hegseth, le ministre de la Défense, a vigoureusement nié les allégations rapportées par « The Atlantic », affirmant qu’« aucune planification militaire n’a été échangée par message ». Donald Trump a quant à lui indiqué qu’il n’était pas au courant de ce groupe de discussion, tout en précisant qu’il n’était pas particulièrement fan du magazine « The Atlantic ».