Home ActualitéScholz prêt à des élections anticipées sous conditions

Scholz prêt à des élections anticipées sous conditions

by Sara
Allemagne

Le chancelier allemand Olaf Scholz montre une certaine ouverture concernant la possibilité de soumettre la question de confiance au Bundestag dès décembre, sous certaines conditions. Ces conditions impliquent un soutien de l’opposition, qui a toutefois qualifié cette démarche de « fumigène ».

Contexte politique en Allemagne

Le chancelier Scholz, membre du Parti social-démocrate (SPD), avait initialement pour objectif d’instaurer une situation politique stable. Il avait déclaré récemment : « L’Allemagne a besoin rapidement de clarté sur la direction politique à prendre », lors de l’annonce de la rupture de la coalition au pouvoir. Cette décision marquait un tournant dans son agenda, qui prévoyait des élections anticipées contre les exigences de l’opposition.

Conditions pour les élections anticipées

Chaque jour, il devient de plus en plus évident que le calendrier électoral dépend de négociations. Le SPD a commencé à conditionner la date des élections anticipées à des discussions avec l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Scholz a affirmé qu’il pourrait envisager de poser la question de confiance avant Noël, mais cela dépendra d’un accord entre les dirigeants du SPD et de la CDU.

Négociations avec l’opposition

Rolf Mützenich, président du groupe SPD, a précisé que divers projets politiques devraient être inclus dans un éventuel accord, tels que le versement des allocations familiales, le « Deutschlandticket », des allégements fiscaux pour l’industrie, ainsi que la protection de la Cour constitutionnelle. Ces sujets ont déjà été au cœur des débats au sein du gouvernement déchu.

Réactions des partis

Scholz a cherché à dissiper les inquiétudes selon lesquelles la question de confiance serait utilisée pour obtenir des concessions de la part de l’opposition en vue des futures élections. Il a affirmé qu’il ne demanderait pas aux autres partis de soutenir des politiques qu’ils jugent inappropriées.

De son côté, Friedrich Merz, chef de l’opposition, a insisté sur le fait que Scholz devait d’abord poser la question de confiance avant de discuter de nouvelles législations. Il a déclaré que chaque jour de gouvernement minoritaire rouge-vert était « un jour perdu pour le nécessaire renouveau politique ».

Opinions au sein de la coalition

Les partenaires de coalition restants ne sont pas d’accord avec l’idée de conditionner la question de confiance. Robert Habeck, candidat chancelier des Verts, a exprimé ses doutes quant à la pertinence de lier cette question à des projets politiques spécifiques, soulignant que la décision finale appartient au chancelier et dépendra de la sécurité des élections.

Perspectives des élections

Le président du parti vert, Omid Nouripour, a également indiqué que son groupe était favorable à des élections rapides, déclarant qu’ils étaient préparés et prêts à agir. Initialement, Scholz avait prévu de poser la question de confiance le 15 janvier. Si cette question n’était pas soutenue, le président fédéral pourrait dissoudre le Bundestag sur demande du chancelier, entraînant des élections dans les 60 jours suivant cette décision.

Scholz Élections Anticipées | Scholz | Élections | Allemagne | Politique | Confiance

You may also like

Leave a Comment