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Face à la censure partielle de la loi Duplomb, l’espoir des militants pour l’environnement demeure intact. À Paris, des dizaines de personnes se sont réunies pour célébrer cette première victoire, tout en restant conscientes des défis à venir.
Une réaction immédiate
«L’élan populaire fonctionne, réunir nos colères fonctionne, puisque la démocratie elle ne fonctionne plus. C’est une magnifique nouvelle», s’est exclamée Fleur Breteau, porte-parole du collectif Cancer Colère, à proximité des grilles du Conseil constitutionnel. L’annonce de la censure a suscité des applaudissements parmi les militants présents dans le Ier arrondissement de Paris.
La censure de l’acétamipride
Les participants ont attendu avec impatience l’annonce officielle, qui a révélé que la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide controversé, a été censurée. Malgré cela, plusieurs éléments de la loi Duplomb restent en vigueur, ce qui soulève des préoccupations.
Réactions des experts
Philippe Grandcolas, directeur adjoint national pour l’écologie et l’environnement au CNRS, a salué cette censure comme une «sacrée bonne nouvelle», affirmant que cela prouve que les membres du Conseil ont compris les enjeux écologiques. Le toxicologue André Cicolella a également réagi en soulignant l’importance de cette décision dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pollution.
Un combat inachevé
Bien que l’article 2 ait été censuré, d’autres éléments de la loi, comme l’article 3 sur l’élevage intensif, ont été approuvés, suscitant des critiques. Bénédicte Hermelin, directrice générale de France Nature Environnement, a exprimé ses réserves, soulignant que le combat pour l’avenir de l’agriculture en France n’est pas terminé.
Mobilisation continue
Les militants, bien que soulagés par cette victoire partielle, restent déterminés à poursuivre leur lutte. Fleur Breteau a insisté sur la nécessité de maintenir la pression et d’organiser des actions pour exiger un moratoire sur les pesticides. L’unité parmi les manifestants, comme Eric et Félix, montre que le mouvement ne faiblit pas.
Vers un avenir durable
En conclusion, malgré la censure de certains aspects de la loi Duplomb, les acteurs de la société civile refusent de relâcher leurs efforts. Ils appellent à un grand débat national sur l’agriculture et la souveraineté alimentaire, pour garantir un avenir respectueux de l’environnement.