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Affrontements autour du chantier A69 à Saïx : quatre interpellations
Les tensions continuent d’enfler autour de la construction de l’autoroute A69, reliant Castres à Toulouse. Dans la nuit de samedi à dimanche, des affrontements ont eu lieu entre opposants au projet et forces de gendarmerie, entraînant l’interpellation de quatre personnes.
Des incidents notables sur le site
Les événements se sont intensifiés dès le début des opérations de déboisement sur le chantier de Saïx. Selon la préfecture du Tarn, les gendarmes ont été attaqués par des tirs de mortiers et des projectiles, lancés de manière organisée, avant même l’entame des coupes. Des opposants ont également tenté de pénétrer sur le site des travaux, accentuant la conflictualité de la situation.
Les forces de gendarmerie ont réussi à faire descendre plusieurs militants perchés dans les arbres, mais certains restent encore sur place. Le trafic ferroviaire entre Toulouse et Castres a été légèrement perturbé en raison de la présence d’opposants sur les voies.
Impact sur l’environnement et réactions des opposants
Les autorités et la société concessionnaire, Atosca, ont entrepris l’abattage de nombreux arbres autour des zones de résistance, incluant un platane bicentenaire. Selon les activistes, environ une centaine de personnes se sont mobilisées pour s’opposer à ces coupes, affirmant que les conditions de sécurité des militants escaladés n’étaient pas respectées.
Sébastien Simoes, secrétaire général chargé de l’administration de l’Etat dans le Tarn, a déclaré que « 80% des déboisements prévus sont déjà effectués. » Malgré cela, les opposants continuent de dénoncer l’intensification de la violence par les forces de l’ordre et l’impact de la construction sur l’écologie locale.
Chronologie des interpellations et tensions croissantes
Depuis le début des opérations d’évacuation vendredi dernier, 17 interpellations ont été enregistrées, selon les autorités. Lundi, les opposants ont exprimé leur inquiétude face à la montée des tensions, incitant à un rassemblement pour soutenir ceux qu’ils appellent les « écureuils » de la Cal’Arbre. Ils soulignent que leur résistance ne faiblit pas et qu’Atosca devra faire face à des conséquences durables.
Les opposants au chantier A69 poursuivent leurs actions, dénonçant un projet qu’ils jugent nuisible pour le climat, ainsi que pour les terres agricoles, les écosystèmes et les ressources en eau de la région.