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Des niveaux alarmants de microplastiques ont été découverts dans les eaux embouteillées Contrex et Hépar, incitant le géant de l’eau, Nestlé Waters, à faire face à des poursuites judiciaires. Cette information a été révélée par un magistrat lors d’une enquête préliminaire. Les résultats montrent des taux de pollution jugés « incommensurables ».
Des décharges sauvages en cause
Nestlé Waters est accusé d’avoir stocké des déchets plastiques et d’avoir maintenu quatre décharges sauvages dans plusieurs communes des Vosges : Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers. Ces décharges contiennent un volume total de 473 700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques, et pourraient avoir contaminé les sols et les eaux de la région.
Effets nocifs sur la santé
Les accusations incluent le fait que Nestlé a laissé s’écouler des particules de microplastiques dans les eaux superficielles et souterraines, rendant impossible toute vie aquatique et engendrant des effets nocifs pour la santé humaine, ainsi que pour la flore et la faune.
Les informations proviennent d’une enquête conjointe de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Selon les experts, les décharges de plastique sont à l’origine des concentrations préoccupantes de microplastiques trouvées dans les eaux de forage ensuite embouteillées.
Concentrations alarmantes de microplastiques
Les taux de microplastiques détectés sont particulièrement élevés : 515 particules par litre pour Contrex et 2 096 pour Hépar. Ces niveaux sont jusqu’à 1,3 million de fois supérieurs à ceux généralement mesurés dans des lacs, fleuves et rivières. Cette situation soulève des préoccupations majeures pour la sécurité des consommateurs.
Nestlé Waters se défend
En réponse aux allégations, Nestlé Waters a déclaré qu’aucune pollution n’est avérée selon les analyses environnementales effectuées et partagées avec les autorités. Le groupe assure que toutes ses eaux peuvent être consommées en toute sécurité.
Le procès, qui résulte d’une enquête menée par le pôle régional environnement du parquet de Nancy, est prévu du 24 au 28 novembre.