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Après avoir analysé nos comportements de consommation, Denis Junqua, un Girondin anciennement spécialisé dans le marketing et les centres d’appels, a décidé de se consacrer à la démoustication. Sa passion pour ces insectes l’a conduit à les élever afin de mieux comprendre leurs comportements et ainsi optimiser les méthodes de lutte contre eux.
Une maison, un jardin, et des moustiques
Située au cœur de Talence, à proximité des boulevards bordelais, la maison de Yohan est un havre de paix avec un terrain verdoyant et une piscine. Pourtant, il admet que sa famille n’a pu profiter de cet espace qu’en hors saison à cause des moustiques. « Nous étions submergés dès que les beaux jours arrivaient, et nous avons tenté toutes les solutions possibles pour retrouver notre extérieur », confie-t-il.
Des solutions inefficaces
Yohan et sa famille ont expérimenté de nombreuses méthodes, allant des serpentins à brûler aux petits pièges ou aux ventilateurs diffuseurs de phéromones, sans grand succès. « Rien ne semblait vraiment fonctionner », se rappelle-t-il.
« J’ai même élevé mes propres moustiques pour tester les systèmes proposés sur le marché », ajoute Denis Junqua, qui a transformé son expérience personnelle en expertise professionnelle.
Denis Junqua, expert en démoustication
Depuis 2021, Denis Junqua a fait de sa passion un véritable métier. Avec l’essor du moustique tigre, qui s’adapte bien à notre climat, le marché de la démoustication attire de plus en plus d’acteurs, dont il fait désormais partie avec sa société Genostique. Ses clients vont des particuliers aux collectivités et entreprises.
Comprendre le moustique pour mieux l’éliminer
Denis Junqua souligne l’importance de comprendre les moustiques pour les combattre efficacement. « Il faut connaître le comportement des femelles, car ce sont elles qui piquent », explique-t-il. Il met également en lumière le rôle indispensable des moustiques dans l’écosystème, nourrissant divers animaux comme les oiseaux et les poissons.
Une technologie innovante
Pour garantir des soirées paisibles sous les étoiles, Denis a introduit un piège à phéromones, surnommé « grosse Bertha », fabriqué à Toulouse. Ce dispositif, au design soigné, attire uniquement les femelles moustiques, permettant ainsi de réduire leur population dans le jardin.
Le coût de la tranquillité
Ce piège, coûtant 1 300 euros, nécessite également des consommables tels que des phéromones et des bonbonnes de CO2. « Bien que ces solutions soient respectueuses de l’environnement et efficaces, elles ne garantissent pas une absence totale de moustiques durant l’été », prévient Denis. Cependant, elles améliorent considérablement le cadre de vie extérieur.
Pour l’intérieur de la maison, il recommande l’installation de moustiquaires aux fenêtres, offrant ainsi une protection supplémentaire contre ces insectes indésirables.