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Incendies en Bretagne : Risques accrus pendant les moissons

by Sara
Incendies en Bretagne : Risques accrus pendant les moissons
France

Les fortes chaleurs en Bretagne ont un impact significatif sur les activités agricoles, exacerbant le risque d’incendie dans cette région réputée pour son agriculture. Les conditions de sécheresse persistantes, combinées à l’absence de pluie, ont entraîné des situations alarmantes pour les agriculteurs et les pompiers.

Risque accru pendant les moissons

À l’approche des moissons, le danger d’incendie augmente considérablement. Un pompier d’Ille-et-Vilaine déclare : « On est souvent appelés l’après-midi ou en soirée, aux heures les plus chaudes. Les machines chauffent et ça s’embrase. »

Jeudi dernier, le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis 35) a dû intervenir à deux reprises en quelques heures. Le premier appel concernait un feu de récolte dans une parcelle d’orge à Poligné, où quatre hectares ont brûlé près de la RN137, perturbant la circulation. Quelques heures plus tard, un feu de chaume s’est déclaré à Saint-Just, consumant rapidement deux hectares malgré l’intervention d’une vingtaine de pompiers.

Des hectares brûlés à travers la région

L’Ille-et-Vilaine n’est pas la seule région touchée par ces incendies. Ce même jour, les pompiers du Morbihan ont été confrontés à plusieurs départs de feu. À Sauzon, quatre hectares de landes ont brûlé durant la nuit, nécessitant des opérations de noyage importantes. Le lendemain, à Néant-sur-Yvel, cinq hectares de chaume et un hectare de forêt ont été ravagés, tandis que près de deux hectares de blé ont disparu en fumée à Carentoir. Même le Finistère, pourtant moins affecté par les hautes températures, a subi des pertes.

Appel à la vigilance

Face à cette situation alarmante, les pompiers exhortent les agriculteurs et les habitants à faire preuve de la plus grande vigilance. Ils recommandent de limiter les activités agricoles, ainsi que les travaux forestiers et routiers, entre 13 heures et 21 heures, périodes les plus propices aux départs de feu. L’Office national des forêts (ONF) a également intensifié ses patrouilles de surveillance pour détecter et prévenir les incendies dans les zones sensibles.

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