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Le Conseil Constitutionnel a pris une décision majeure en censurant la réintroduction de l’acétamipride en France, apportant un immense soulagement à ceux qui se sont opposés à la loi Duplomb. Plus de 2 millions de personnes ont signé une pétition depuis le 10 juillet pour demander l’abrogation de ce texte, perçu comme favorisant les intérêts des lobbys agricoles au détriment de la biodiversité et de la santé humaine.
Une censure inattendue
Ce jeudi soir, le Conseil Constitutionnel a désavoué le Parlement en rejetant une disposition de la loi qui autorisait l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, jugé contraire à la Charte de l’environnement. Cette décision met un frein aux demandes des producteurs de betteraves et de noisettes, qui justifiaient leur besoin de ce pesticide par le fait qu’il est autorisé dans le reste de l’Europe, créant ainsi une distorsion de concurrence pour les agriculteurs français.
Un recul environnemental jugé inacceptable
L’autorisation de l’acétamipride, adoptée sans véritable débat parlementaire, a été perçue comme un pas en arrière pour la protection de l’environnement. La mobilisation citoyenne, notamment celle initiée par Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer colère, a été immédiate. Elle a critiqué les députés, les qualifiant d’« alliés du cancer », et a rassemblé un large soutien, incluant des médecins et des scientifiques qui partagent des préoccupations similaires.
Un effet politique à long terme
Face à cette forte opposition populaire, Emmanuel Macron espérait que le Conseil Constitutionnel annulerait ce texte pour faciliter la situation gouvernementale. Les Sages ont également redonné un élan à la gauche et aux défenseurs de l’environnement, à l’approche d’une rentrée politique qui s’annonce déjà tumultueuse.