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Dans la nuit de mardi à mercredi, le Sénat français a adopté une version du texte portant sur la loi Gremillet, qui prévoit une importante avancée des énergies renouvelables. Ce vote intervient malgré les récentes critiques formulées par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dans une tribune au Figaro.
Un vote décisif au Palais du Luxembourg
Il est un peu plus de 2 heures du matin au Palais du Luxembourg lorsque les sénateurs des Républicains (LR) expriment leur satisfaction par des applaudissements. Ils viennent de faire adopter en seconde lecture la proposition de loi de leur collègue Daniel Gremillet, avec un score de 221 voix contre 24. Ce résultat inclut l’abstention significative des sénateurs socialistes.
Les objectifs de la loi Gremillet
Cette loi vise à établir la trajectoire énergétique de la France pour les années à venir. Elle inclut une relance substantielle du nucléaire, avec la planification de la construction de quatorze nouveaux réacteurs. Parallèlement, elle promeut le développement des énergies renouvelables, avec un objectif de 58 % d’énergie décarbonée dans la consommation d’énergie d’ici 2030, contre environ 40 % actuellement.
Une vision « équilibrée »
Les élus de la majorité sénatoriale qualifient cette initiative de « vision équilibrée ». Ce choix se démarque de celui de leurs collègues députés LR, qui, il y a deux semaines, avaient opté pour une révision radicale du texte, visant à le « détricoter » considérablement.
Cette nouvelle étape législative marque un tournant significatif dans la politique énergétique française, en mettant l’accent sur une combinaison de nucléaire et d’énergies renouvelables pour atteindre des objectifs climatiques ambitieux.