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Des températures océaniques bien au-delà des normes saisonnières ont touché les récifs coralliens de l’Australie, notamment la Grande Barrière, entraînant une prolifération d’algues toxiques dans le sud du pays.
Une année catastrophique pour les écosystèmes marins
2024 marque une année noire pour l’Australie, dont les écosystèmes marins sont gravement affectés sur trois de ses quatre côtes. Le mercredi 6 août, un rapport gouvernemental a révélé que la Grande Barrière de corail, située au nord-est du pays, avait subi le plus grave épisode de blanchissement jamais enregistré depuis le début des relevés, il y a environ quarante ans. En février, le récif de Ningaloo, sur la côte ouest, a également été signalé comme étant touché par un blanchissement généralisé inédit.
À la mi-mars, les autorités du sud ont observé une prolifération d’algues toxiques qui a conduit à une hécatombe touchant près de 400 espèces marines. Cette crise est le résultat d’une vague de chaleur marine extrême qui sévit depuis 2024.
Les défis pour le gouvernement australien
Face à ces catastrophes, Canberra se retrouve confronté à d’importants défis, notamment en vue de la COP31 qu’il prévoit de coorganiser avec les États insulaires du Pacifique en 2026. L’ampleur du blanchissement de la Grande Barrière est sans précédent, ce qui soulève de nombreuses préoccupations quant à l’avenir des écosystèmes marins de la région.
Le rôle du réchauffement climatique
Mike Emslie, responsable de la recherche à l’Institut australien des sciences marines, a souligné que « la cause principale, c’est le réchauffement climatique ». Son organisation a étudié la santé de 124 récifs coralliens entre août 2024 et mai 2025 pour établir ce rapport alarmant. L’impact du réchauffement climatique sur ces récifs est indéniable, et les résultats de ces études appellent à une action rapide pour préserver ces écosystèmes fragiles.