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Finlande rejoint l’accord Artemis, totalisant 53 pays participants
Dans le cadre de l’initiative de la NASA visant à établir une alliance internationale pour un retour habité sur la Lune d’ici 2027, la Finlande a récemment été accueillie en tant que signataire de l’accord Artemis, portant le nombre total de pays participants à 53. La cérémonie de signature a eu lieu lors d’un atelier sur les satellites prévu pour 2025, organisé par l’Université Aalto à Espoo, le 21 janvier.
Dans une déclaration vidéo, Jim Free, le directeur adjoint de la NASA, a souligné l’importance de la coopération spatiale internationale pour atteindre des objectifs humains communs. Il a déclaré : « Aujourd’hui, la Finlande rejoint un groupe de pays qui aspirent à partager des données scientifiques, à travailler en toute sécurité et à préserver l’environnement spatial au bénéfice du projet Artemis et de l’exploration spatiale. »
Le ministre finlandais des affaires économiques, Vilhelm Rydman, a supervisé la signature officielle de l’accord, affirmant que son pays est en accord avec la stratégie spatiale énoncée. Il a ajouté : « Cet accord reflète notre engagement envers la coopération internationale et ouvre de vastes perspectives pour les entreprises et institutions finlandaises dans cette nouvelle ère d’exploration spatiale. »
Contributions finlandaises à l’exploration spatiale
La Finlande possède un long historique de contributions dans le domaine de l’exploration spatiale. Dans le cadre du programme Artemis, Finlande joue un rôle clé dans l’initiative des services de transport commercial lunaire (CLPS) dirigée par la NASA. Parmi ses contributions notables, la société finlandaise Nokia, via sa filiale américaine, développe un système de communication 4G pour la Lune, qui sera transporté par la mission Intuitive Machines-2. Ce système permettra de nouvelles possibilités d’exploration pour les humains et les robots.
De plus, l’Institut météorologique finlandais démontre son expertise en fournissant des outils de mesure de pression et d’humidité, utilisés dans la station d’observation environnementale à bord du rover Curiosity, qui continue d’opérer à la surface de Mars.
Trois pays arabes dans la liste des signataires
L’accord Artemis, établi en octobre 2020, vise à renforcer la coopération internationale dans l’exploration spatiale pacifique. Les Émirats Arabes Unis ont été parmi les premiers pays à signer l’accord, représentés par Sarah Al Amiri, ministre d’État à l’éducation publique et à la technologie avancée et présidente de l’Agence spatiale des Émirats.
Par la suite, Bahreïn a rejoint l’accord grâce à la signature du PDG de l’Agence nationale pour les sciences spatiales, le Dr Mohammed Al-Aseeri. De plus, l’Arabie Saoudite a également adhéré à l’accord, signée par le PDG de l’Autorité spatiale saoudienne, Mohammed bin Saud Al-Tamimi.
L’accord repose sur les principes fondamentaux énoncés dans le Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967. Il fixe des lignes directrices essentielles pour garantir une exploration durable et collaborative de l’espace, incluant la transparence des activités, le partage responsable des données scientifiques et la gestion durable des ressources spatiales.
Objectifs et cadre de l’accord Artemis
En fournissant un cadre basé sur le respect mutuel, l’accord vise à établir une approche uniforme pour faire face aux complexités de l’exploration spatiale, que ce soit dans l’atmosphère terrestre ou pour l’exploration d’autres corps célestes comme la Lune et Mars.
La capacité d’interopérabilité entre les partenaires internationaux est l’une des pierres angulaires de l’accord Artemis. Les signataires s’engagent à prendre des mesures, y compris la documentation des objets spatiaux, la réduction des déchets spatiaux et la préservation des sites d’importance culturelle, tels que les sites d’atterrissage du programme Apollo sur la Lune. En outre, l’accord introduit le concept de « zones de sécurité » comme mesure visant à prévenir les conflits lors des opérations spatiales, tout en soulignant l’importance d’une communication continue pour renforcer la coopération et réduire les conflits potentiels.
Bien qu’il soit étroitement lié au programme Artemis de la NASA et à ses objectifs de retour des humains sur la Lune, l’accord est conçu comme un cadre global applicable à toutes les missions spatiales, cherchant à renforcer la coopération internationale pour garantir que les efforts d’exploration spatiale profitent aux pays participants et à l’humanité dans son ensemble.