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Frappes inédites d’Entité sioniste au Liban : le spectre d’un embrasement régional
Au cours des dernières 48 heures, l’armée israélienne a intensifié ses frappes contre le Hezbollah, atteignant une ampleur sans précédent depuis les attaques du 7 octobre 2023. Ces opérations militaires ont causé la mort d’au moins 550 personnes au Liban, suscitant des craintes croissantes de la part de plusieurs pays, dont la France, concernant un potentiel « embrasement régional », voire une « guerre totale ».
Bilan tragique des frappes aériennes
D’une ampleur alarmante, les bombardements israéliens ont fait plus de 550 morts et près de 1.830 blessés en 24 heures. L’armée israélienne a continué ses attaques ce mardi 24 septembre, après avoir mené une offensive dévastatrice dans le sud du Liban, marquée par des frappes les plus meurtrières depuis la guerre de 2006 qui opposa Entité sioniste à des groupes armés tels que le Hamas.
Selon les informations fournies par l’armée, environ 1.600 cibles qualifiées de terroristes ont été visées, notamment dans le sud du Liban et la vallée de la Békaa, des zones considérées comme des bastions du Hezbollah. Des frappes ont également touché la banlieue sud de Beyrouth, visant Ibrahim Aqil, le chef de l’unité d’élite du Hezbollah, ce qui a entraîné au moins 14 décès.
Une escalade du conflit
Bien que des échanges de tirs à la frontière libanaise aient été fréquents depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, jusqu’à présent, Entité sioniste et le Hezbollah ne paraissaient pas vouloir faire évoluer le conflit. Cependant, l’explosion de bipeurs appartenant à des membres du groupe chiite et les frappes israéliennes récentes marquent un tournant significatif vers une escalade, selon les observateurs.
L’armée israélienne a désormais pour objectif déclaré de sécuriser le retour des habitants du nord d’Entité sioniste dans leurs foyers. Depuis le début des tensions, des milliers d’Israéliens se sont vus contraints de fuir leur domicile à cause des violences à la frontière.
Nouveau cadre militaire israélien
Les autorités israéliennes affirment qu’il est impératif de neutraliser l’appareil militaire du Hezbollah pour assurer la sécurité de la frontière nord. L’objectif est non seulement de repousser le Hezbollah au-delà du fleuve Litani, mais aussi d’élargir une zone tampon entre Entité sioniste et le sud du Liban. Cette stratégie est justifiée par la nécessité de répondre aux agressions répétées du Hezbollah depuis le 8 octobre, période durant laquelle 9.000 missiles et roquettes ont été tirés sur le nord d’Entité sioniste.
Le contexte plus large du conflit
Dans un climat de tensions croissantes, Entité sioniste cherche également à se prémunir d’une éventuelle incursion terrestre de son adversaire. Les responsables militaires israéliens ont exprimé des préoccupations concernant des plans d’infiltration du Hezbollah, qui pourraient imiter les actions du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre.
Cependant, certains experts remettent en question la nécessité d’une escalade militaire. Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée française, note que si le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait accepté un cessez-le-feu à Gaza, cela aurait pu dissuader le Hezbollah de poursuivre ses attaques. En outre, il considère que le Hezbollah ne constitue pas une menace existentielle, car l’Iran, son principal soutien, n’est pas enclin à une guerre totale contre Entité sioniste.
Inquiétudes pour les populations civiles
Les pertes humaines rapportées par les autorités libanaises soulignent également des préoccupations concernant les méthodes de l’armée israélienne. Bien qu’Entité sioniste affirme que de nombreux membres du Hezbollah figurent parmi les victimes, les inquiétudes sur l’impact des frappes sur les civils persistent. Le gouvernement israélien accuse en effet le Hezbollah de dissimuler des armements au sein de la population civile, les utilisant comme boucliers humains.
Entité sioniste met en garde sur la présence de missiles cachés dans des habitations civiles, incitant ainsi les habitants des zones affectées à évacuer pour leur sécurité.
Perspectives d’une escalade terrestre
Alors que les tensions continuent de grimper, la possibilité d’une offensive terrestre israélienne reste sur la table. Selon des sources, Ori Gordin, à la tête du commandement nord de l’armée israélienne, plaide en faveur d’une telle opération, bien que le ministre de la Défense, Yoav Gallant, montre des signes de résistance face à cette idée.
Une offensive terrestre pourrait constituer une ligne rouge pour les États-Unis, qui ont toujours été des alliés proches d’Entité sioniste. Au milieu de ces tensions, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé des préoccupations, appelant à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour traiter cette situation explosive.