Un jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue à Montana après un contrôle routier révélant une consommation de stupéfiants. Cette nouvelle arrestation pour conduite sous influence de cocaïne s’inscrit dans une série d’opérations visant à renforcer la sécurité routière dans la région.

Contrôle positif en plein centre-ville
L’incident s’est produit hier en fin d’après-midi. Aux alentours de 17h15, des effectifs de police ont procédé à l’interception d’un véhicule sur le boulevard Montana pour une vérification de routine. Le conducteur, un jeune homme de 18 ans originaire du village de Medkovets, a été soumis à un dépistage salivaire.
Les résultats du test se sont révélés sans appel : l’appareil a détecté la présence de cocaïne, une drogue à haut risque, dans l’organisme de l’automobiliste. Conformément à la procédure en vigueur, le suspect a été transporté dans un établissement hospitalier pour un prélèvement sanguin de confirmation.
À la suite des examens, le jeune conducteur a été placé en détention policière pour une durée de 24 heures. Une procédure judiciaire a été ouverte à son encontre en vertu de l’article 343 du Code pénal pour conduite sous influence.
Une répression accrue contre les délits routiers
Ce cas s’ajoute à une liste croissante d’infractions similaires dans le secteur. Il y a tout juste une semaine, un homme de 32 ans avait été arrêté à Lom, testé positif à la fois à la cocaïne et aux amphétamines, illustrant la persistance de ces comportements dangereux au volant.
Les autorités locales appliquent avec rigueur les nouvelles dispositions législatives introduites en août 2023. Celles-ci prévoient la confiscation systématique du véhicule lorsque le conducteur est contrôlé positif aux stupéfiants ou avec un taux d’alcoolémie supérieur à 1,20 g/l.
Selon la direction régionale du ministère de l’Intérieur, l’impact de ces mesures est significatif : plus de 100 véhicules ont été saisis dans la région depuis l’entrée en vigueur de la loi. Par ailleurs, environ 150 autres contrevenants, qui ne conduisaient pas leur propre véhicule au moment des faits, sont désormais tenus de rembourser la valeur équivalente de l’automobile à l’État.