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Le ministre israélien de la Défense, Yisrael Katz, a menacé dimanche le Liban en exigeant le désarmement du Hezbollah et son retrait du sud du Liban (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2023/11/24/%D8%AC%D9%86%D9%88%D8%A8-%D9%84%D8%A8%D9%86%D8%A7%D9%86-%D9%85%D8%B1%D9%83%D8%B2-%D8%A7%D9%84%D9%85%D9%82%D8%A7%D9%88%D9%85%D8%A9-%D8%B6%D8%AF-%D8%A5%D8%B3%D8%B1%D8%A7%D8%A6%D9%8A%D9%84). Il a accusé Joseph Aoun de temporiser dans la mise en œuvre de ce désarmement du Hezbollah et a réaffirmé la détermination d’Israël à protéger les populations du nord.
Les mises en garde de Yisrael Katz
Katz a déclaré que « le Hezbollah joue avec le feu » et a demandé au gouvernement libanais de respecter « ses obligations » en procédant au désarmement du mouvement et à son retrait du sud libanais.
Il a insisté sur le fait que l’armée israélienne poursuivra l’application de ce qu’il a qualifié de « politique du maximum », affirmant qu’Israël n’acceptera aucune menace pesant sur les civils du nord.
- Formulation forte et ton de fermeté de la part de Tel-Aviv.
- Accusation directe contre une personnalité libanaise nommée Joseph Aoun pour « mouvement de retardement ».
- Engagement à maintenir des actions militaires si nécessaire pour neutraliser les menaces.
Pression américaine et appel au dialogue direct
Le lendemain, l’émissaire américain Tom Barrack a exhorté le Liban à entamer des négociations directes avec Israël afin de désamorcer les tensions entre les deux pays.
Intervenant à la marge du « Dialogue de Manama » organisé par l’International Institute for Strategic Studies à Bahreïn, il a insisté : « le dialogue doit être avec Israël. Il doit être uniquement avec Israël, et Israël est prête ». Il a par ailleurs qualifié le Liban d’« État en faillite ».
Ces déclarations interviennent alors que, selon le texte, le président libanais a accusé Israël d’intensifier ses frappes aériennes en réponse aux appels libanais pour des pourparlers.
Initiatives libanaises et refus du Hezbollah
En août, sous la pression américaine, le gouvernement libanais a voté pour que les armes soient monopolisées par l’État, lançant ainsi un plan en cinq phases piloté par l’armée pour retirer les armes non étatiques.
Ce plan a été catégoriquement rejeté par le Hezbollah, qui refuse de se conformer aux étapes proposées par Beyrouth.
- Décision gouvernementale de confier le monopole des armes à l’État (août).
- Plan de l’armée libanaise en cinq étapes pour le désarmement.
- Opposition ferme du Hezbollah au retrait de ses armes.
Escalade militaire récente et bilan
Ces dernières semaines, Israël a intensifié ses opérations contre le Liban, affirmant viser des membres du Hezbollah et procédant à des frappes et opérations au sol dans des régions de l’est et du sud du pays.
Selon le ministère libanais de la Santé, les raids israéliens en octobre ont fait 26 morts. Israël n’a pas respecté, d’après le texte, les dispositions de l’accord de cessation des hostilités entré en vigueur le 27 novembre 2024.
Les forces israéliennes continuent d’effectuer des opérations de terrassement et des démolitions, mènent presque quotidiennement des frappes dans le sud du Liban et demeurent déployées dans cinq positions sur le territoire sud-libanais.
- Affirmations d’assassinats ciblés contre des membres du Hezbollah.
- Opérations terrestres et frappes aériennes régulières en zones est et sud.
- Présence israélienne continue dans plusieurs points du sud du Liban.