Table of Contents
L’Iran fournit 200 missiles balistiques à la Russie
La livraison récente de 200 missiles balistiques par l’Iran à la Russie marque un développement significatif dans le cadre des alliances militaires qui se forment lors du conflit en Ukraine. Des informations rapportées par le journal britannique Times indiquent que ces missiles Fath-360 ont été acheminés via un port de la mer Caspienne, renforçant les liens entre Téhéran et Moscou.
Un contexte de tensions et de frappes en Ukraine
Actuellement, la Russie intensifie ses opérations en Ukraine, ciblant notamment les infrastructures civiles et militaires. Le commandant-en-chef de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky, a révélé que près de 14 000 drones et 10 000 missiles avaient été lancés depuis le début du conflit. Des sources indiquent que la moitié des drones ont été interceptés, alors que seulement un quart des missiles l’ont été. Ces chiffres, bien que difficilement vérifiables, illustrent l’ampleur des stocks d’armements russes.
Les missiles Fath-360
Les missiles Fath-360, livrés par l’Iran, sont des missiles tactiques d’une portée maximale de 120 km. Ils sont principalement conçus pour des opérations tactiques, mais peuvent également être utilisés pour attaquer des villes ukrainiennes comme Kharkiv et Sumy. Une source militaire a commenté que la livraison de ces missiles représente une escalade significative du soutien iranien envers la Russie, déjà engagée dans sa guerre contre l’Ukraine.
Des préoccupations internationales croissantes
Selon Sean Savett, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, tout transfert de missiles balistiques de l’Iran vers la Russie constitue une escalade alarmante du soutien de Téhéran dans ce conflit. De précédentes livraisons avaient déjà eu lieu, notamment des missiles Zolfaghar, qui ont une portée pouvant atteindre 700 kilomètres. Cette situation est exacerbée par l’expiration des restrictions de l’ONU concernant l’exportation de missiles balistiques iraniens, bien que les États-Unis et l’Union européenne aient maintenu certaines mesures restrictives.
Une dynamique de soutien mutuel
Par ailleurs, il a été signalé que des militaires nord-coréens avaient également fourni des missiles à la Russie, renforçant ainsi les alliances entre ces pays. Dans le même temps, l’Ukraine cherche l’approbation des États-Unis pour utiliser des missiles à longue portée sur le territoire russe, mais des conditions strictes sont imposées par Washington. En revanche, les gouvernements français et britanniques semblent plus favorables à cette proposition, mettant en lumière les divergences stratégiques au sein des alliés de l’Ukraine.
Cette situation complexe soulève une question fondamentale concernant la fiabilité des alliés de l’Ukraine par rapport à ceux de la Russie, alors que le conflit continue d’évoluer et de mettre à l’épreuve les relations internationales.