Nouvelle vente d’armes américaines à Israël de 7 milliards $

Nouvelle vente d’armes américaines à Israël de 7 milliards $

La Maison Blanche a annoncé ce samedi que l’administration du président américain Donald Trump a conclu un accord d’armement avec Israël d’une valeur de plus de 7 milliards de dollars. Ce contrat comprend des milliers de bombes et de missiles, malgré la demande d’un législateur démocrate de suspendre temporairement la vente jusqu’à ce qu’il reçoive plus d’informations.

Détails de la vente

Le département de la Défense américain, le Pentagone, a déclaré dans un communiqué que le département d’État avait approuvé une vente potentielle de munitions et de systèmes de guidage à Israël, pour un montant estimé allant jusqu’à 6,75 milliards de dollars. De plus, le Pentagone a indiqué que le département d’État avait également approuvé la vente de missiles « Hellfire » pour un montant de 660 millions de dollars.

Eléments inclus dans la transaction

Selon les informations de « Axios », la vente d’armes à Israël inclut environ 18 000 bombes aériennes dont la livraison commencera en 2025. En outre, l’accord comprend 3 000 missiles Hellfire, la livraison de ceux-ci étant prévue pour 2028.

Contexte de la vente

Il y a environ deux semaines, Axios rapportait que le président Trump avait demandé au Pentagone de lever le moratoire imposé par l’administration précédente sur la livraison de bombes pesant 2 000 livres (environ 900 kg) à Israël. Des responsables israéliens ont indiqué que 1 800 de ces bombes, de type « MK-84 », qui étaient stockées aux États-Unis, seraient chargées sur un navire pour être expédiées vers Israël dans les jours à venir.

Les répercussions politiques

Peu avant la fin de son mandat, l’administration de l’ancien président Joe Biden avait approuvé une vente d’armes à Israël d’une valeur de 8 milliards de dollars, incluant des obus d’artillerie de 155 mm et des missiles. Le député Gregory Meeks, un démocrate influent au sein de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, a critiqué cette décision, la qualifiant de violation d’un long processus d’examen par le Congrès des ventes d’armes majeures.

Les inquiétudes soulevées

Meeks a fait part de ses préoccupations concernant cette vente à l’administration, qui n’a pas fourni de documents ou de justifications pertinentes. Il a déclaré : « Je continue de soutenir les besoins militaires essentiels d’Israël face à une série de menaces régionales, et j’ai été en consultation étroite avec l’administration sur une série de questions et de préoccupations ».

Il a également souligné que la décision de l’administration montre un manque de respect envers le Congrès en tant que branche égale du gouvernement. « Aux États-Unis, nous n’avons pas de rois. Nous sommes une démocratie ancrée dans la Constitution, régie par la loi », a-t-il ajouté. Le bureau de la Maison Blanche n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Conséquences sur les droits humains

Les pertes civiles lors du conflit à Gaza suscitent des inquiétudes parmi certains législateurs américains concernant les droits humains.