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La sécurité scolaire en question après des tirs sur un collège à Marseille
Mardi dernier, le collège Stéphane-Mallarmé à Marseille a été le théâtre d’un incident alarmant, avec plus de 80 impacts de balle relevés sur sa façade. En réponse à cette situation préoccupante, Anne Genetet, la nouvelle ministre de l’Éducation, va rencontrer l’équipe pédagogique ainsi que les parents d’élèves ce jeudi 26 septembre pour discuter de la sécurisation des établissements scolaires.
Une première réunion cruciale
Anne Genetet se trouve face à un véritable défi pour sa première rencontre en tant que ministre de l’Éducation. Elle devait initialement se diriger vers la Seine-et-Marne pour aborder des thèmes liés à la réussite scolaire et au dédoublement des classes. Cependant, la situation au collège Stéphane-Mallarmé a modifié ses priorités.
Dans une déclaration faite sur X (anciennement Twitter), elle a affirmé : « Plus de 80 impacts de plomb sur les fenêtres des salles de classes du collège Stéphane Mallarmé à Marseille, des faits totalement inacceptables. Total soutien à la communauté éducative, aux parents et aux élèves. » Elle a aussi souligné l’importance d’un environnement d’apprentissage serein, déclarant : « on n’enseigne pas dans l’angoisse. »
Des mesures urgentes à prendre
Depuis mardi, le collège est resté fermé, suite à la décision de près de quarante enseignants et personnels qui ont exercé leur droit de retrait en raison de ces événements tragiques. La ministre a assuré que toutes les mesures seraient mises en œuvre pour retrouver les responsables de ces actes irresponsables.
Un contexte de violence croissante
La localité du collège, située dans la cité Le Clos La Rose, est exposée à des activités illégales, étant proche d’un point de deal. Malgré cela, aucune connexion directe entre ces activités criminelles et les tirs sur l’établissement n’a été établie. Ce n’est pas la première fois que le collège connaît des dégradations similaires; en novembre 2023, il avait déjà subi plusieurs tirs en raison de la proximité d’un trafic de drogue.
Réactions face à l’inaction des autorités
Les enseignants de l’établissement expriment leur mécontentement face à l’inaction des autorités. Dans un communiqué, ils ont déclaré : « Depuis le 9 novembre 2023, malgré des signalements répétés, la situation persiste et se dégrade. Aucune solution pérenne n’a été proposée. » De son côté, le directeur académique a minimisé la situation, déclarant qu’il n’y avait pas de problème de sécurité constant dans l’établissement. Toutefois, il reconnaît que les inquiétudes des élèves et du personnel sont légitimes.
La préfecture a également indiqué que la présence policière serait maintenue autour du collège tant que nécessaire, dans le but de rassurer la communauté éducative et de prévenir d’autres incidents.