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Séisme et tsunami au Japon: évacuations massives et risques de répliques

by charles
Japon

Un séisme et tsunami au Japon de magnitude 7,5 a frappé le nord du pays, déclenchant une alerte au tsunami et des évacuations massives dans les préfectures d’Aomori et d’Hokkaido. Selon les autorités, des vagues d’environ 70 cm ont touché certaines côtes et des routes ont subi des dégâts mineurs. Environ 2 700 foyers ont été privés d’électricité, et des mesures d’urgence ont été mises en place alors que le pays demeure sur la Ceinture de feu. Les autorités appellent à la prudence et à l’écoute des informations officielles face à d’éventuelles répliques.

Au nord du Japon, un séisme de magnitude 7,5 déclenche l’alerte

Le tremblement s’est produit en mer au large de la région d’Aomori à 23 h 15 locales (14 h 15 GMT), provoquant une alerte au tsunami et des mesures d’évacuation pour des milliers d’habitants. La JMA a indiqué la possibilité de répliques dans les jours qui viennent et a demandé de rester informé par les autorités locales et les services d’information.

Vue générale des dégâts après le séisme et le tsunami au Japon
Vue montrant des rues et des vitrines endommagées après le séisme et le tsunami

« Quand nous avons ressenti la secousse et que le système d’alerte s’est déclenché, nous sommes sortis précipitamment de la maison. Nous tenions nos enfants – une fille de 2 ans et un garçon de 1 an – dans nos bras. Cette secousse m’a rappelé la catastrophe (de Fukushima en 2011) », a déclaré à l’AFP Daiki Shimohata, 33 ans, un employé municipal de Hashikami, dans la préfecture d’Aomori.

« Des objets sont tombés (des étagères), et une sorte de poudre est tombée du plafond », a-t-il constaté.

Environ 2 700 foyers ont été un temps privés d’électricité à Aomori. Une trentaine de foyers restaient sans courant en fin de matinée mardi, alors que l’hiver s’installe. La JMA avait initialement émis une alerte au tsunami en évoquant des vagues pouvant atteindre 3 m et demandant à des milliers d’habitants de la région la plus proche de l’épicentre de se mettre à l’abri. La circulation des trains à grande vitesse Shinkansen a été suspendue dans certaines zones le temps de vérifier l’état des voies. De leur côté, la compagnie Tohoku Electric Power a indiqué qu’aucune anomalie n’avait été détectée dans les deux centrales nucléaires les plus proches de l’épicentre, Higashidori, à Aomori, et Onagawa, dans la région de Miyagi.

Des impacts et mesures prises dans les infrastructures et les habitants

La JMA avait initialement évoqué une alerte au tsunami évoquant des vagues pouvant atteindre 3 m et demandant à des milliers d’habitants de la région la plus proche de l’épicentre de se mettre à l’abri. Des images en direct ont montré des fragments de verre brisé et des objets sur les routes et dans les magasins.

Paysage urbain après le séisme dans le nord du Japon
Vue des dégâts et des rues endommagées dans le nord du Japon

La circulation des trains Shinkansen a été suspendue dans certaines zones et la Tohoku Electric Power a déclaré qu’aucune anomalie n’avait été détectée dans les deux centrales nucléaires proches de l’épicentre, Higashidori et Onagawa. Le Japon demeure marqué par le séisme de 2011 qui avait déclenché un tsunami et provoqué des milliers de morts.

Selon des experts gouvernementaux cités par l’AFP, la probabilité d’un méga-séisme dans la fosse de Nankai au large du Japon pourrait atteindre 75–82% au cours des trente prochaines années; l’estimation publiée en mars évoquait jusqu’à 298 000 morts et des dommages pouvant atteindre 2 000 milliards de dollars.

Le contexte sismique du Japon et les risques de répliques

Le Japon se situe à la jonction de quatre plaques tectoniques sur la Ceinture de feu du Pacifique et enregistre environ 1 500 tremblements de terre par an, la plupart faibles mais dont les dégâts varient selon la localisation et la profondeur. Le pays est habitué à ce type d’aléas et renforce sans cesse ses dispositifs d’alerte et de sécurité pour réduire l’impact sur les populations et les infrastructures.

Depuis le séisme de 2011, les autorités et les centrales nucléaires restent sous surveillance et les plans d’évacuation et de gestion de crise restent actifs afin d’anticiper les répliques et les situations d’urgence.

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