Le Sénat démarre ce mercredi son marathon budgétaire consacré au budget de la Sécurité sociale, dans un contexte de tensions sur la réforme des retraites. La majorité droite-centristes cherche à faire aboutir le PLFSS en parallèle du budget de l’État, avec sept jours de débats et un vote solennel prévu en fin de semaine. Cette phase budgétaire est vue comme un test de compromis entre l’Assemblée et le Sénat, avec des échanges intenses et des positions bien arrêtées. Les opposants à la suspension de la réforme des retraites affirment leur détermination et prévoient des marges de manœuvre pour bloquer des concessions.

Au Sénat, marathon budgétaire sur la Sécurité sociale
Le Sénat entame ce mercredi son marathon budgétaire par l’examen du budget de la Sécurité sociale, étape clé dans le calendrier budgétaire.
Les opposants à la réforme des retraites insistent sur l’inflexibilité de leur position et dénoncent une suspension perçue comme politique.
Le texte prévoit environ 1300 amendements à traiter et sept jours de travaux, avec un vote solennel attendu en fin de semaine.
La configuration actuelle de la majorité, composée d’alliés de droite et de centristes, permet d’envisager un vote favorable seulement si le processus parvient au bout des amendements.
Tensions entre majorité et opposition autour des retraites et des délais
Après plusieurs semaines à l’Assemblée nationale, les discussions se déplacent au Sénat, où les débats sur le PLFSS croisent le calendrier de la réforme des retraites et les positions de blocage persistent.
La majorité sénatoriale n’entend pas rentrer si facilement dans le compromis exigé par le gouvernement, selon les premiers échanges en hémicycle.
«Le gouvernement veut acheter à n’importe quel prix le fait de durer un peu plus», s’est agacé mardi le patron des Républicains Bruno Retailleau, redevenu sénateur.
Selon les échanges, un vote favorable demeure envisageable si les amendements sont épuisés et si le texte peut être approuvé sans rupture majeure avec l’Assemblée.