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Un nouvel épisode se dessine dans l’enquête sur la mort tragique de Grégory Villemin, dont le corps a été retrouvé dans la Vologne le 16 octobre 1984. Ce mercredi, le parquet général de Dijon a annoncé l’audition prochaine de Jacqueline Jacob, la grand-tante de la victime, dans le cadre d’une mise en examen potentielle.
Nouvelle audition de Jacqueline Jacob
Jacqueline Jacob, aujourd’hui âgée de plus de 80 ans, va être entendue dans quelques mois par la justice, selon les informations communiquées par le parquet général de Dijon. Cet interrogatoire est orienté vers une possible mise en examen pour « association de malfaiteur criminelle« , une qualification juridique qui implique la participation à un groupement en vue de préparer un crime.
Antécédents judiciaires de Jacqueline Jacob
Il convient de rappeler que Jacqueline Jacob avait déjà été mise en examen dans cette affaire en 2017, aux côtés de son époux Marcel. À l’époque, la justice avait retenu les charges d’enlèvement et séquestration suivis de mort, mais ces mises en examen avaient été annulées en 2018 pour des questions de procédure. Depuis lors, Jacqueline Jacob et ses avocats n’avaient plus eu accès au dossier, et ils ont été absents lors de l’audience de ce 18 juin.
Poursuite des investigations
Dans un communiqué, le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, a précisé que les investigations se poursuivent au-delà de la situation de Jacqueline Jacob. L’enquête est toujours confiée aux gendarmes de la section de recherches de Dijon, qui continuent d’explorer les éléments de cette affaire non résolue, qui remonte à plus de 40 ans.
En mars dernier, le parquet avait annoncé que les nouvelles expertises sur la voix du corbeau et l’ADN retrouvé sur divers éléments, tels que les courriers, l’anorak de Grégory, ou encore les cordelettes utilisées pour lier l’enfant, n’avaient pas révélé d’éléments significatifs.
Réactions des parties prenantes
François Saint-Pierre, avocat des parents de Grégory, a exprimé l’importance de cette décision pour Jean-Marie et Christine Villemin, qui aspirent depuis longtemps à connaître la vérité sur l’assassinat de leur enfant. Il a déclaré que cette démarche était la preuve de la volonté de la justice de faire toute la lumière sur ce crime atroce, soulignant que l’assassinat d’un enfant ne saurait rester impuni.
De son côté, l’avocat de Jacqueline Jacob, Frédéric Berna, a choisi de ne pas faire de commentaires pour l’instant, se limitant à réitérer le communiqué du procureur général.
