Suite aux scènes de violences qui ont éclaté en marge de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, François Bayrou a pris position en faveur de mesures plus fermes contre ces comportements. Le ministre a plaidé mardi en faveur de l’introduction de peines minimales pour les auteurs de violences en marge d’événements sportifs ou lors de rassemblements publics.
Lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Bayrou a expliqué que face à l’indignation croissante des Français, il était nécessaire d’adapter la législation pour mieux sanctionner ces actes. « La première réponse pourrait être, là où des peines maximales sont déjà inscrites dans la loi, d’y ajouter des peines minimales », a-t-il déclaré. Selon lui, renforcer ces mesures permettrait d’indiquer clairement la gravité de ces violences et d’adopter une réponse plus dissuasive.
Une réponse à l’exaspération des citoyens
Le ministre a souligné que « l’aggravation des peines liées aux violences en réunion et aux violences préméditées » doit être plus marquée pour répondre à ce qu’il qualifie d’« exaspération de millions de Français » devant ces scènes de chaos. Il a également évoqué la nécessité d’adapter la législation pour que la justice puisse réagir de manière plus adaptée face à ces infractions.
Ces propositions interviennent dans un contexte sensible, où l’opinion publique réclame des mesures fermes pour lutter contre la violence lors d’événements sportifs ou de manifestations publiques. La question de l’équilibre entre sécurité et libertés reste cependant un sujet de débat parmi les acteurs politiques et les citoyennes et citoyens.
Selon une source proche du ministère, ces idées sont encore en cours de réflexion, mais illustrent une volonté d’adopter rapidement des mesures concrètes pour répondre à la colère des Français face à ces débordements.