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Deux ans après la disparition tragique du petit Emile, ses parents, Marie et Colomban Soleil, s’expriment et dénoncent le rôle perturbateur des médias et des réseaux sociaux dans cette affaire complexe. Dans un communiqué transmis par leur avocat, ils espèrent que toutes les mesures seront prises pour que justice soit faite.
Un cri de désespoir
Dans leur communiqué, publié le 8 juillet, Marie et Colomban Soleil expriment leur douleur et leur colère face à la couverture médiatique de la disparition de leur fils. * »Voilà deux ans que la disparition d’Emile a déchiré nos vies, que le sol s’est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l’angoisse, »* écrivent-ils.
Ils soulignent le paradoxe de leur situation, où leur position de victimes, au lieu d’entraîner respect et protection, semble avoir été exploitée : * »Rien ne nous aura été épargné… Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours… nos familles et amis traînés dans la boue, calomniés tant et plus, partout dans les médias et sur les réseaux. »*
Une enquête délicate
Dès le début de l’enquête, le grand-père d’Emile, âgé de 59 ans, a vu son profil scruté. Décrit comme un patriarche rigoriste, son passé dans un * »village d’enfants »* géré par une communauté religieuse traditionaliste a ravivé des soupçons. En 2018, il avait été entendu dans une enquête pour violences, mais n’avait pas été mis en examen.
Un an plus tard, les grands-parents d’Emile et deux de leurs enfants majeurs avaient été placés en garde à vue pour * »homicide volontaire »* et * »recel de cadavre »*, avant d’être relâchés faute de charges suffisantes.
La quête de vérité
Les parents d’Emile, affirmant avoir été * »épiés, photographiés à notre insu, assiégés chez nous par les caméras, »* ont choisi de rester muets pendant deux ans. * »Connaître la vérité est un devoir à rendre à notre Emile, »* déclarent-ils, insistant sur leur volonté de ne pas entraver l’enquête tout en cherchant justice.
Lors d’une récente conférence de presse, le procureur a révélé qu’Emile avait subi un * »traumatisme facial violent, »* suggérant une possible implication d’un tiers. La piste familiale reste * »pas refermée, »* alimentant encore plus les interrogations autour de cette affaire tragique.