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Marine Le Pen, cheffe de file des députés du Rassemblement National (RN), a appelé à une réaction immédiate et ferme face à la violence scolaire, en particulier après le meurtre tragique d’une surveillante à Nogent, en Haute-Marne. Lors d’une intervention sur France Inter, elle a insisté sur la nécessité de donner des consignes claires aux procureurs et à la police concernant les infractions liées aux armes blanches.
Des consignes claires pour la justice
Le 12 juin 2025, Marine Le Pen a déclaré : « Il faut qu’il y ait une réponse qui soit extrêmement ferme et extrêmement rapide ». Ses propos font suite à l’incident mortel où une surveillante a été poignardée par un élève de 14 ans. Ce dernier est actuellement en garde à vue, et la justice envisage une mise en examen pour homicide.
Elle a souligné qu’il est essentiel de considérer le port d’une arme blanche dans l’espace public comme un acte grave. « On ne peut pas considérer comme anodin le fait de porter une arme blanche dans l’espace public », a-t-elle affirmé, plaidant pour que toute personne arrêtée avec une arme soit systématiquement traduite devant le tribunal correctionnel.
Propositions pour endiguer la violence
Marine Le Pen a également suggéré de placer les « élèves violents ou gravement perturbateurs » dans des établissements adaptés aux problèmes de discipline. Selon elle, cela pourrait contribuer à prévenir des actes de violence similaires à l’avenir.
Dans un contexte où la sécurité scolaire est mise en question, elle a appelé à une « resacralisation de l’intégrité physique ». Elle a déploré que « la vie n’est plus sacrée » et que l’intégrité des individus ne soit pas suffisamment respectée, un constat partagé par le procureur de Chaumont, qui a décrit l’adolescent comme « en perte de repères » quant à la valeur de la vie humaine.
Réactions et implications
Ce drame a ravivé le débat sur la sécurité dans les établissements scolaires et les mesures à mettre en place pour protéger les élèves et le personnel éducatif. Les déclarations de Marine Le Pen suscitent des réactions diverses au sein de la classe politique, certains soutenant ses propositions, tandis que d’autres craignent que cela ne conduise à une stigmatisation des jeunes en difficulté.
Les enjeux de la violence scolaire nécessitent une attention immédiate et des stratégies efficaces pour garantir un environnement éducatif sûr pour tous.
