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La série Dans la boue, débarquée sur Netflix, est une série carcérale argentine qui domine actuellement les classements et attire l’attention pour son univers oppressant et violent.
Sur Netflix, Dans la boue s’impose comme série carcérale argentine
Diffusée cet été, Dans la boue se classe parmi les plus gros succès de la plateforme en Amérique latine et au‑delà. Selon le site Tudum, qui publie et met à jour les classements des contenus les plus regardés, la fiction est le show non‑anglophone le plus visionné de la semaine, devant le drama sud‑coréen La voie du droit et la série espagnole Péchés inavouables.
La série, composée de huit épisodes, a séduit un large public avec un rythme et une atmosphère intense : « un monde carcéral fracturé entre les clans et les guerres de pouvoirs », selon la présentation de la fiction.
Intrigue, réalisation et casting
Dans la boue est un spin‑off d’El Marginal, le drame diffusé en cinq saisons entre 2016 et 2022. Le réalisateur argentin Sebastián Ortega replonge dans l’univers pénitentiaire en reprenant les mêmes codes qui lui ont valu son succès.
L’action se déroule au centre pénitentiaire fictif de Quebrada. Gladys Guerra et quatre autres détenues arrivent dans cette prison après un accident de fourgon lors de leur transfert. Très vite menacées, les cinq prisonnières doivent s’unir pour survivre et résister à l’oppression des autres « gangs » qui composent la prison.
La production a choisi des visages connus du grand public : Carolina Ramírez, révélée par La Reina del Flow, ou encore Valentina Zenere, apparue dans Élite, figurent au générique. Elles sont accompagnées d’Ana Rujas et d’Ana Garibaldi, qui retrouve son personnage de Gladys issu d’El Marginal.
Audiences, critiques et suite déjà tournée
La série affiche d’excellentes audiences : plus de 5,6 millions de visionnages, selon Screen Rant. Ce score a renforcé la visibilité internationale du projet et confirmé l’intérêt pour les fictions carcérales à tonalité sombre.
Mais la réception critique est mitigée. Certains médias pointent des choix narratifs et esthétiques contestés ; par exemple, le site Digital Mafia Talkies dresse un portrait plus sévère en qualifiant la série de « une série écrite par des hommes pour les hommes ». Le média critique plus particulièrement l’abondance de scènes à caractère sexuel explicite.
Quoi qu’il en soit, la plateforme a déjà misé sur la suite : la seconde saison a été tournée et attend une date de diffusion.