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Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle (IA) a réuni 61 pays, dont la France, l’Inde et la Chine, pour discuter des perspectives de cette technologie. Les participants ont signé une déclaration commune, appelant à une IA « ouverte », « inclusive » et « éthique ». Ce rassemblement a mis en lumière des visions divergentes sur la gouvernance de l’IA dans le contexte mondial.
Une Déclaration Commune
Les signataires de la déclaration se sont engagés à promouvoir une gouvernance de l’IA à travers « un dialogue mondial » et à éviter « une concentration du marché » pour rendre cette technologie plus accessible. Parmi les priorités mentionnées, on trouve également la nécessité de rendre l’intelligence artificielle durable tant pour les populations que pour la planète. Cette approche contraste nettement avec celle des États-Unis et du Royaume-Uni, qui n’ont pas signé cette déclaration, initiée par le président français Emmanuel Macron.
Discours des Dirigeants et Divergences
Le sommet, qui a débuté le 10 février au Grand Palais, a été marqué par des échanges intenses, notamment le discours du vice-président américain J.D. Vance. Ce dernier a critiqué ce qu’il qualifie de « régulation excessive » qui pourrait « tuer une industrie en plein essor ». En évoquant le risque de partenariats avec des « régimes autoritaires », il a fait référence à la Chine, soulignant les tensions croissantes autour de la technologie et de l’innovation.
Création d’un Observatoire
Sans la participation des États-Unis, les 61 pays présents ont mis en place un observatoire de l’impact énergétique de l’intelligence artificielle, dirigé par l’Agence internationale de l’énergie. Cette initiative vise à créer une coalition pour une IA durable, réunissant les entreprises leaders du secteur. Emmanuel Macron a souligné l’importance d’un « cadre de confiance » et de « règles » pour guider le développement de l’IA.
Investissements et Perspectives Globales
En clôture du sommet, le président français a annoncé un plan d’investissements privés de 109 milliards d’euros pour soutenir le secteur de l’IA. Le Premier ministre indien Narendra Modi, co-président du sommet, a également insisté sur la nécessité de ne pas laisser le « sud global » derrière dans cette révolution technologique, faisant écho aux préoccupations des pays en développement.