Plusieurs sondages publiés fin septembre analysent la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre et ses répercussions sur l’opinion publique en France. Selon Ipsos/BVA et Ifop, les Français affichent une réaction majoritairement négative, avec des chiffres qui varient selon l’institut et le mode d’enquête. La nomination a été annoncée mardi par le président Emmanuel Macron, et les résultats des enquêtes montrent une fragilité de la popularité tant pour le gouvernement que pour le chef de l’État.

Réactions et chiffres clés des sondages
Selon Ipsos/BVA, 16 % des personnes interrogées déclarent une opinion favorable à la nomination, contre 40 % d’opinions défavorables. Le baromètre note aussi que 44 % ne connaissent pas suffisamment Sébastien Lecornu pour se prononcer. L’enquête Ifop, publiée dans le Journal du Dimanche, indique 38 % de satisfaits et 62 % de mécontents, soit une progression de quatre points par rapport à la prise de fonctions de François Bayrou, selon l’Institut.
Pour Ipsos/BVA, Macron atteint son plus bas historique depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, avec seulement 17 % d’opinions favorables et une chute de 18 points dans son propre électorat. L’enquête Ifop indique quant à elle 81 % de mécontents du chef de l’État (+ 5 points) et 19 % de satisfaits.
Concernant les personnalités susceptibles d’atteindre la présidence, le président du Rassemblement national Jordan Bardella arrive en tête (35 %), devant Marine Le Pen (32 %), puis Bruno Retailleau (27 %) et Édouard Philippe (25 %). Raphaël Glucksmann se situe autour de 18 %. Les chiffres proviennent des deux enquêtes Ipsos/BVA et Ifop publiées en septembre.

Répercussions sur la perception publique et la politique
Ces chiffres alimentent un débat sur le double défi politique: stabiliser le budget 2026 et apaiser les divisions entre soutiens et opposants. Le recul de la popularité du président et la part relative des mécontents face aux satisfaits indiquent une difficulté à construire un consensus autour du nouveau gouvernement. Les résultats évoquent aussi une certaine volatilité du paysage politique, avec une partie des Français prête à envisager des figures d’opposition comme des alternatives potentielles à la tête de l’État, reflétant une fragmentation croissante de l’opinion.
Dans ce contexte, les électeurs et les observateurs suivent avec attention les développements parlementaires et les annonces budgétaires, qui pourraient influencer les dynamiques entre les partis et les personnalités présentes dans le classement de popularité. Les analyses soulignent que les chiffres peuvent évoluer rapidement en fonction des décisions gouvernementales et de l’actualité.
 
			        