Plus de dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, la France se souvient à travers des témoignages locaux et des gestes symboliques qui illustrent la mémoire, la solidarité et la résilience du pays. Des cérémonies et des hommages ponctuent la période commémorative, que ce soit dans des villes comme Brest ou lors d’événements sportifs en Île-de-France.
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À Brest, des habitants expriment leur souvenir et leur solidarité
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Dans le récit recueilli par Le Télégramme, Rung, 56 ans, ex-officier de marine, déclare : « Il faut qu’ils sachent qu’on ne les oublièra jamais ». Il précise que la mémoire sert à préserver l’unité et à soutenir les proches des victimes. Alexandre, 21 ans, étudiant en histoire, affirme : « Même si j’étais petit, je m’en souviens, j’avais 11 ans. Je comprenais que c’était grave ». Pour lui, rendre hommage est « juste humain », et l’esprit de fraternité demeure essentiel pour faire face à l’épreuve. Chantal et Marie-Christine, 71 et 66 ans, retraitées bénévoles d’association, ajoutent : « C’est une manière de garder la mémoire vive ». Être ensemble, penser aux soignants et aux premiers intervenants, et honorer toutes les victimes restent des priorités, même dix ans après.
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À Paris, minuit silence et gestes de mémoire lors du Parc des Princes
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Pour honorer la mémoire des victimes des attentats du 13 novembre 2015, une minute de silence a été observée au Parc des Princes avant le coup d’envoi du match de qualifications pour le Mondial 2026 entre la France et l’Ukraine. Sur l’écran du stade, la devise Fluctuat Nec Mergitur a été affichée et les tifos bleu-blanc-rouge ont accompagné une Marseillaise largement reprise par les supporters. Les joueurs et l’encadrement ont porté l’insigne Bleuet de France, symbole de solidarité avec les anciens combattants et les victimes de guerre. Le dispositif de collecte autour du stade a aussi été mis en place pour favoriser l’appel aux dons, et plusieurs personnalités présentes au Stade de France en 2015 ont été conviées à cet hommage.
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