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Charlie Dalin, vainqueur du dernier Vendée Globe, ainsi que d’autres skippers de renom, seront au départ de la toute première édition de la Course des caps. Ce nouveau défi nautique, prévu pour la fin juin, propose un tour des îles britanniques avec des monocoques Imoca, la classe reine des courses au large.
Une compétition prestigieuse autour des îles britanniques
La Course des caps, qui s’élancera le 29 juin depuis Boulogne-sur-Mer, s’étendra sur environ 3 700 kilomètres (2 000 milles nautiques). Elle est attendue pour durer entre cinq et huit jours et constituera la première épreuve en Imoca après le Vendée Globe.
Charlie Dalin naviguera sur Macif Santé Prévoyance, le même voilier avec lequel il a triomphé lors du célèbre tour du monde en solitaire. Il retrouvera notamment Jérémie Beyou (Charal), quatrième du dernier Vendée Globe, ainsi que Thomas Ruyant (Vulnerable), détenteur des trois dernières victoires transatlantiques en Imoca.
Le plateau actuel compte douze bateaux, réunissant selon Antoine Mermod, président de la classe Imoca, « une grande partie des héros du Vendée Globe ». Il promet une « très, très forte intensité » sportive pour cette course.
Des marins expérimentés et engagés
Parmi les participants, on compte également Franck Cammas, marin aguerri et équipier sur Holcim-PRB, ainsi que Camille Etienne, militante écologiste à bord du voilier FDJ-United Wewise. Ce dernier a pour vocation d’allier compétition et recherche scientifique pour la préservation des océans.
Selon Gwen Chapalain, organisateur de la course, ces « marins d’exception » devront faire face à « énormément de mers différentes, d’atmosphères différentes, de transitions météo différentes », ce qui promet des conditions de navigation diverses et exigeantes.
Un parcours tactique et exigeant
Le tracé de la course partira et reviendra à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), avec un passage jusqu’au nord des îles Shetland. Les équipages, composés de quatre marins mixtes, devront s’adapter à un sens de navigation qui ne sera choisi que 48 heures avant le départ, « en fonction de la météo », dans une zone sujette aux dépressions même en été, précise Jacques Caraës, directeur de course.
Ce parcours rappelle celui de la Calais Round Britain Race, organisée entre 2003 et 2007. Arnaud Boissière, ancien participant en 2007, évoque « des slaloms entre les plateformes pétrolières, la brume, les nuits blanches dans le Nord », des souvenirs marquants et intenses.
Depuis 2014, le record du tour des îles britanniques en Imoca est détenu par l’équipage Artemis-Team Endeavour de Brian Thompson, en 5 jours, 14 heures et 54 secondes.